Iran : « Les États-Unis nous ont demandé de remettre l’uranium enrichi en échange du report du snapback » — Téhéran récuse et durcit le ton


Téhéran affirme avoir refusé une proposition américaine — selon laquelle l’Iran remettrait des stocks d’uranium enrichi en échange d’un report du mécanisme de « snapback » des sanctions — et réaffirme son refus de négocier sous pression. Déclarations et répliques diplomatiques tracent une nouvelle ligne de fracture entre la République islamique et l’Occident, sur fond de manœuvres pour verrouiller des sanctions à l’ONU. Reuters+1


Les dernières semaines ont vu des tentatives diplomatiques pour ramener l’Iran à la table sur son programme nucléaire. Téhéran a publiquement catégorisé certaines demandes proposées par Washington comme « inacceptables » et a rejeté l’idée d’un échange qui l’obligerait à céder des matières nucléaires sensibles en contrepartie d’un report des procédures onusiennes visant à réactiver des sanctions (snapback). Les agences internationales rapportent que Moscou et Pékin demeurent sceptiques sur la réactivation unilatérale des sanctions, compliquant l’effort occidental. Reuters+1


Le snapback est un levier institutionnel prévu par la résolution 2231 — mais son usage aujourd’hui est contesté politiquement. L’Iran voit dans ces pressions une tentative de l’écraser économiquement sans garanties de sécurité. Les propos de Téhéran servent aussi une stratégie interne : soutenir la posture de résistance face à l’Occident et mobiliser l’opinion nationale. Pour Washington et ses alliés, la priorité est d’éviter qu’un Iran enrichi atteigne une capacité rapide de production d’armes nucléaires ; pour Téhéran, céder des stocks signifierait admettre une vulnérabilité stratégique. Reuters+1

Israël suit ces échanges avec l’inquiétude légitime : toute percée iranienne dans l’enrichissement accroît le risque stratégique au Moyen-Orient et légitime des mesures de dissuasion régionales. Jérusalem soutient les démarches destinées à empêcher la résurgence d’un Iran nucléaire, tout en appelant à des solutions qui ne fragilisent pas le théâtre régional par des sanctions qui poussent Téhéran à des ripostes asymétriques. Reuters


La posture iranienne — refuser des concessions sur l’uranium malgré des offres de calendrier sur le snapback — révèle que la trajectoire diplomatique reste incertaine. Le monde observe une polarisation accrue : le dialogue technique se heurte à des choix politiques lourds d’effets géostratégiques. Reuters+1

Sources principales : Reuters, Responsible Statecraft analyses. Reuters+1

 


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