Après que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a confirmé que la première vague de « représailles de l’organisation contre l’élimintion de Fouad Shukr était terminée », il a également ajouté que l’Iran et les Houthis ne resteraient pas à l’écart et « exerceraient leurs représailles à leur manière ».

Ce matin, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a confirmé que la réaction de son pays à l’élimination, le 31 juillet, du chef du Politburo du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, était inévitable.

Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue italien Antonio Tajani, il a clairement indiqué que « la réaction de l’Iran à l’attaque terroriste israélienne à Téhéran est définitive et sera équilibrée et bien calculée ». « Nous n’avons pas peur de l’escalade, mais nous n’y luttons pas non plus, contrairement à Israël », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.

De nombreux responsables israéliens et américains pensent que l’Iran a toujours l’intention de riposter au meurtre de Haniyeh et que « la réponse, bien que retardée de plusieurs semaines, viendra dans les jours ou semaines à venir », selon Axios.

Dans le même temps, des sources bien informées ont indiqué que Téhéran ne cherchait pas à étendre le conflit pour un certain nombre de raisons internes et externes, notamment à la lumière de l’importante présence militaire américaine dans la région.

Le Politburo Houthi a félicité le Hezbollah « pour son attaque majeure et courageuse contre Israël ». Selon les Houthis, « les attaques au plus profond des lignes israéliennes confirment que la résistance est forte et fidèle à ses menaces ». Les Houthis ont également promis une attaque de leur côté.

Hier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que la « frappe préventive » contre les lanceurs de missiles du Hezbollah « n’est pas la fin ». Il a également envoyé un message de menace à Nasrallah et à l’ayatollah Khamenei : « Nasrallah à Beyrouth et Khamenei à Téhéran doivent savoir qu’il s’agit d’un pas de plus vers un changement de situation dans le nord, vers le retour en toute sécurité de nos résidents dans leurs foyers. Et je le répète : ce n’est pas la fin.»