« Nous ferons sortir les Juifs de Tel-Aviv » : 17 arrestations à Umm al-Fahm après une célébration de l’attaque iranienne

Umm al-Fahm – Un incident tendu s’est produit ce week-end dans la ville d’Umm al-Fahm, au nord d’Israël, où 17 personnes ont été arrêtées pour avoir organisé une « caravane de célébration » à la suite de l’attaque de missiles lancée par l’Iran contre Israël. La police israélienne a annoncé qu’elle avait agi avec « tolérance zéro » face à toute manifestation de soutien à une agression contre l’État.

Une caravane interrompue par la police

Selon les forces de l’ordre, des dizaines de véhicules devaient participer à une procession en signe de joie après la frappe iranienne. Les véhicules ont été interceptés, saisis et remorqués avant de pouvoir entamer la caravane. Au total, 22 personnes ont été arrêtées, dont 17 font l’objet d’une demande de prolongation de garde à vue.

Un porte-parole de la police a indiqué que cette mesure était justifiée par « la gravité de l’incident et les éléments recueillis lors de l’enquête préliminaire ». Bien que certains suspects aient initialement obtenu une décision de libération provisoire du tribunal, la police a fait appel avec succès auprès de la cour de district, qui a ordonné la prolongation de leur détention.

Un message clair : tolérance zéro

La police israélienne a souligné qu’elle « n’hésitera pas à agir de manière déterminée contre toute activité perçue comme une incitation ou une offense à l’encontre de l’État d’Israël ». Les arrestations s’inscrivent dans une politique annoncée de « tolérance zéro » à l’égard des comportements considérés comme solidaires avec des actes hostiles envers Israël, notamment lorsqu’il s’agit de manifestations de soutien à des ennemis étrangers.

Contexte de tensions accrues

L’événement survient alors que la tension entre Israël et l’Iran reste à son paroxysme. L’attaque récente de missiles iraniens, bien que partiellement interceptée par le système de défense israélien, a ravivé les craintes d’un affrontement plus large dans la région. Les autorités israéliennes surveillent de près toute manifestation publique susceptible de troubler l’ordre ou de nuire à la cohésion nationale.

Conclusion

Les arrestations à Umm al-Fahm envoient un signal fort de la part des autorités israéliennes. Dans un climat de guerre ouverte et d’attaques transfrontalières, même les expressions symboliques de soutien aux ennemis de l’État sont désormais perçues comme des actes de provocation grave. Le dossier reste suivi de près par les services de sécurité, et les suites judiciaires pourraient être lourdes pour les suspects.