Des vacances romantiques à l’occasion d’un septième anniversaire de mariage se sont transformées en une course-poursuite judiciaire effrayante : c’est ainsi que A, un officier de réserve ayant combattu à Gaza, s’est vu contraint de fuir Chypre en fin de semaine sous le couvert de l’obscurité, avec l’assistance du ministère des Affaires étrangères. La raison : une organisation anti-israélienne a localisé son emplacement suite à des publications innocentes sur les réseaux sociaux.
L’officier, dont l’identité est connue du réseau Israel Hayom, est devenu une cible après la diffusion sur les réseaux sociaux de ses vidéos des combats à Gaza. Dans l’un d’eux, on l’a entendu dire : « Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas brûlé tout Gaza ». Cette publication a suffi à l’organisation belge « Hind Rajab » pour lancer une chasse.
« Cela a été l’une des expériences les plus stressantes de ma vie », a partagé A dans un message dramatique à ses amis, obtenu par Israel Hayom. « Cinq minutes avant le début du Shabbat, un coup de téléphone a fait exploser les cartes : un représentant du gouvernement a prévenu qu’une plainte pour génocide et crimes de guerre avait été déposée contre moi. »
Dans les coulisses, un véritable drame se déroulait. Les ministères des Affaires étrangères et de la Justice se sont réunis d’urgence pour discuter, et finalement une décision a été prise : il faut quitter l’île le plus tôt possible. Dès la fin du Shabbat, une place lui a été trouvée sur un vol vers Israël.
« Nous n’oublierons pas cet anniversaire de mariage », écrit A avec un humour amer. Mais au-delà de l’histoire personnelle, l’affaire révèle une lacune troublante : aucun responsable – ni l’armée israélienne, ni le ministère de la Défense, ni le ministère des Affaires étrangères – ne met en garde les soldats contre les dangers d’être exposés sur les réseaux sociaux lorsqu’ils sont à l’étranger.
De nombreux réservistes qui ont combattu à Gaza continuent de prendre l’avion pour des vacances à l’étranger, sans que personne ne les informe des risques juridiques qui les guettent. « J’avais l’impression que l’État faisait tout pour me protéger, écrit A à ses amis, mais tout de même, cela aurait pu être évité avec une simple instruction : « annoncer sur les réseaux que vous êtes à l’étranger ».
A résume la leçon en recommandant à ses camarades combattants : « Continuez à voler et à vous amuser, mais ne révélez pas votre destination. Les organisations de défense des droits de l’homme nous suivent et attendent de vous retrouver à l’étranger. Cela pourrait entraîner de sérieuses complications. » L’armée israélienne et le MLA n’ont pas encore donné de réponse.
La réponse du ministère des Affaires étrangères : « Suite à une tentative du ‘Mouvement du 30 Mars’ – une organisation pro-palestinienne dont le but est de harceler les Israéliens à l’étranger – de provoquer l’arrestation d’un réserviste israélien à Chypre, le ministère des Affaires étrangères a agi immédiatement et en coopération avec le ministère de la Justice et ont assuré le retour du citoyen israélien en Israël en toute sécurité.
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