Des missiles israéliens tirés depuis les hauteurs du Golan ont touché des cibles au sud de Damas mercredi soir, selon les médias officiels syriens.

SANA a rapporté qu’Israël a lancé des missiles sol-sol depuis les hauteurs du Golan, qui ont atterri près de la ville de Zakiya, causant des dégâts matériels.

Bien que les explosions de l’attaque aient secoué Damas, aucune activation des systèmes de défense aérienne syriens ni aucune victime immédiate n’ont été signalées.

La Douzième chaîne israélienne a cité des sources médiatiques locales disant que la cible était une base militaire utilisée par les forces iraniennes et syriennes.

L’attaque de mercredi soir était la deuxième attribuée à Israël ce mois-ci.

Le 9 février, SANA a déclaré que les défenses aériennes du pays « face à l’agression israélienne » près de Damas. Un soldat a été tué et cinq blessés dans les frappes israéliennes, selon l’agence de presse officielle.

En réponse, l’armée syrienne a tiré un missile anti-aérien qui a explosé en l’air au-dessus du nord d’Israël, déclenchant des sirènes d’avertissement dans la ville d’Umm al-Fahm et dans des communautés du nord de la Judée Samarie.

Aucune victime n’a été signalée, mais des éclats d’obus sont tombés près de l’avant-poste de Homesh, déclenchant un petit incendie.

L’utilisation présumée par Israël de missiles sol-sol – plutôt que de munitions tirées par des avions – a été liée à une récente rencontre entre le Premier ministre Naftali Bennett et le président russe Vladimir Poutine, l’un des principaux alliés du dictateur syrien Bashar. du système de défense aérienne de Damas. Pour éviter d’embarrasser la Russie et sa technologie militaire, Israël aurait accepté de moins compter sur les frappes aériennes, qui ont vaincu à plusieurs reprises les batteries russes.

Israël a mené des centaines de frappes contre des cibles à l’intérieur de la Syrie contrôlée par le gouvernement au fil des ans, mais reconnaît ou discute rarement de telles opérations. De nombreuses attaques dans le passé ont visé le principal aéroport de la capitale, Damas, par lequel l’Iran est également soupçonné de transférer des armes avancées à ses mandataires.

Israël a reconnu avoir ciblé les bases des forces iraniennes et des groupes terroristes alliés à l’Iran, en particulier le long de la frontière du Golan, comme le Hezbollah libanais, qui a des combattants déployés dans le sud de la Syrie. Il dit qu’il cible également les livraisons d’armes censées être destinées à ces groupes.