Israël aide le Hamas à contourner les sanctions financières de Ramallah, a rapporté samedi le journal libanais Al-Akhbar, faisant référence à « des sources arabes bien informées ».
Selon la publication, avec la sanction des États-Unis et avec la participation des Nations Unies, Israël a fourni des canaux pour le transfert d’argent qatarien à Gaza afin de payer l’électricité et les salaires des employés de l’administration civile du Hamas. Par l’intermédiaire de l’ONU, Israël a reçu des fonds pour financer l’approvisionnement en carburant de la seule centrale électrique de Gaza pendant six mois et ne s’est pas opposé au transfert des fonds salariaux aux employés du Hamas par le même canal de l’ONU.
En outre, Israël a accepté de permettre à cinq mille marchands de vendre leurs marchandises à l’Autorité palestinienne depuis Gaza. L’ONU a promis au Hamas de construire une station de dessalement à Gaza, ce qui aurait également été impossible sans l’intervention d’Israël et des États-Unis.
Les informations fournies par Al-Akhbar vont dans le sens de la déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d’une réunion avec la chancelière allemande Angela Merkel. Netanyahu a accusé Abou Mazen d’ « étrangler » Gaza et a appelé la communauté internationale à s’opposer à cette politique de Ramallah.
Le chef de l’AP a annoncé à la tribune de l’ONU que Ramallah se « dégagerait de toute responsabilité » à l’égard de la population de l’enclave balnéaire si le Hamas ne répondait pas aux exigences qui lui étaient imposées. Le Hamas refuse catégoriquement de démanteler ses forces armées et de céder le contrôle aux structures de sécurité de l’Autorité palestinienne.
Isam Aldalis, membre du bureau politique du Hamas, a partiellement confirmé la publication d’Al-Ahbar et a accusé l’Autorité palestinienne de saboter les efforts déployés pour améliorer la situation à Gaza.
Il a tweeté que le Qatar avait transféré de l’argent à Israël pour la centrale électrique de Gaza par l’intermédiaire de l’UNOPS, du Bureau des services de projets des Nations Unies et qu’Israël était prêt à fournir du carburant. Mais Ramallah, selon Adalis, a menacé les travailleurs de la société de transport et de la centrale électrique d’être sanctionnés pour obtenir du carburant qui avait été contourné par l’Autorité palestinienne et leur a demandé de continuer à travailler sous le régime actuel.
les fumees et gaz toxiques vont vers israel . Les gazaouis regardent gentillement les isreliens s’intoxiquer !! que c’est facile tout ça ..