Depuis deux ans, le Ministère de l’Environnement d’Israël avait prévenu que les testeurs locaux seraient incapables de tester les véhicules Volkswagen à diesel à des vitesses plus élevées en raison d’un composant placé dans les moteurs par la société.
Le comité de l’UE a déclaré ensuite qu’aucun des changements n’était nécessaire. Wolkswagen avait demandé que les véhicules diesel soient testés à 4000-5000 tours par minute (RPM), mais selon le ministère, les véhicules ne pouvaient pas être testés au-delà de 2500 RPM à cause de cet composant.
Selon le site israélien Calcalist, le composant dans le système informatique des véhicules à moteurs a empêché d’atteindre le régime maximum à l’essai, ce qui signifie que des niveaux d’émission ne pourraient êtres inscrits avec des valeurs précises « sur la route ».
Alors qu’Israël respecte les normes européennes, le ministère a indiqué qu’il a signalé le problème au comité d’inspection CITA International Motor Vehicle, mais on leur a répondu qu’aucune modification n’était nécessaire.
Un porte-parole de Champion Motors, l’importateur de Volkswagen en Israël, a dit qu’il y avait eu une réunion avec le ministère il y a deux ans, et que Volkswagen avait conseillé de poursuivre les essais à 2500 RPM.
Le ministère a dit que la question n’était pas été liée à des problèmes de contrôle des émissions actuelles de VW. Le plus grand constructeur automobile européen a admis aux U S A, une tricherie au sein des tests d’émissions diesel et a dit que le logiciel était capable de fausser les résultats des tests dans près de 11 millions de véhicules diesel à travers le monde.
(Reportage par Tova Cohen et Steven Scheer, édité par Mark Potter)