Le rêve de partir en vacances dans les îles de l’océan Indien devient de plus en plus réel : à partir de la fin novembre de cette année, la compagnie aérienne nationale des Seychelles, Air Seychelles, lance des vols entre l’aéroport de sa capitale Victoria et l’israélien Ben Gourion.
Aircraft Aerobus 320 Neo livrera aux amateurs de repos équatorial exotique des Seychelles pendant 6 heures et 20 minutes (à peine une heure et demi de plus que Londres et Paris).
Les vols auront lieu une fois par semaine, les mercredis – pour Victoria à 17h30 et retour pour Tel-Aviv à 23h55.
De là, les touristes pourront continuer leur voyage à Indian Mumbai (Bombay), à Johannesburg, en Afrique du Sud ou à l’île de Saint-Maurice.
En outre, Air Seychelles fera du Ben Gourion sa plate-forme de vols à destination de l’Europe. En Israël, ils organiseront 20 liaisons vers des destinations européennes.
Le chef de la compagnie aérienne des Seychelles, Michael Berluis, a souligné que son État était sûr pour les citoyens de l’État juif, et Israël, un pays avec un PIB par habitant élevé, est considéré comme un client touristique promet-teur. Les agences de voyages vendront des forfaits sur les vols et les hôtels vers les Seychelles et Maurice. Les Seychellois espèrent également un afflux important de touristes en provenance d’Europe après l’ouverture de leur plate-forme à Ben-Gurion.
On ne sait toujours pas comment l’aéroport israélien dans les années à venir va faire face à l’énorme trafic de passagers et au nombre de vols pour lesquels il n’a pas été conçu au début des années 2000. Seulement 4 ans plus tard, de 2013 à 2017, après le lancement du programme Open Sky, le trafic passagers est passé de 13 à 20 millions par an. Il était déjà de 23 millions en 2018. Parallèlement, la «capacité» initiale de l’aéroport était estimée à 16 millions de passagers.
Cet été, 1 600 vols partent de l’aéroport Ben Gourion chaque semaine, soit 6% de plus qu’à l’été 2018.
Pendant ce temps, la question de la construction d’un deuxième aéroport n’a pas démarré. Depuis près de 10 ans, les autorités n’ont pas pu rester en permanence sur le site de sa création: l’armée est opposée à sa variante dans le Néguev et les habitants de la vallée de Jezreel sont catégoriquement opposés à la construction d’un aéroport international dans leur région pastorale.