Israël risque d’être frappé par des salves de roquettes allant jusqu’à 1.200 roquettes par jour en cas de nouveau conflit avec le groupe chiite libanais Hezbollah selon un ancien chef de Tsahal.
Maj.gén.(res) Yitzhak Gershon, qui était le chef de l’IDF pendant la dernière guerre du Liban en 2006, a fait ses commentaires dans une radio de l’armée.
« Si, dans la seconde guerre du Liban le record était de 160 roquettes en une journée [lancées] dans la région du Nord, nous devons nous attendre jusqu’à 1200 roquettes en une journée – ce sera un scénario complètement différent de tout ce que nous avons connu », a dit Gershon.
«Nous aurons besoin de force mentale plus que de protection physique», a-t-il poursuivi. Gershon dirige maintenant un bataillon de réservistes au nord de la région d’urgence de l’armée israélienne.
Néanmoins, selon la défense, une nouvelle série de combats n’est pas à l’horizon et le Hezbollah n’est pas sensé avoir planifié une nouvelle offensive. Cependant, le risque d’accrochages à un niveau inférieur peut surgir dans une conflagration plus large et reste une possibilité.
Selon les analystes de la sécurité israélienne, l’armée israélienne tente de freiner les attentes entourant les capacités de défense antimissile d’Israël. Alors que le Dôme de fer a réussi à intercepter plusieurs roquettes tirées sur les villes israéliennes pendant la guerre de 2014 à Gaza, l’arsenal le plus large et plus sophistiqué du Hezbollah signifie que le système pourrait être submergé.
La dernière escarmouche entre Israël et le Hezbollah a eu lieu en Janvier de cette année, quand un engin explosif placé par le groupe terroriste a explosé le long de la frontière israélo-libanaise, il n y a eu aucun blessé.
La bombe faisait suite à des représailles par le Hezbollah pour l’assassinat d’un de ses hauts responsables, Samir Kuntar, qu’ils ont accusé Israël d’avoir tué. Dans le même temps, Israël a bombardé le territoire libanais pendant plusieurs jours consécutifs suite à des préoccupations liées à l’armement venant de la Syrie et de l’Iran.
