Le secteur de la défense d’Israël prend au sérieux les récentes menaces de l’Iran de répondre à une attaque en Syrie mercredi qui a été attribuée à l’Etat juif.
Mercredi, les milices pro-iraniennes à l’intérieur de la Syrie ont explicitement menacé d’une « réponse dure » à l’attaque dans un communiqué publié par la salle des opérations conjointes des organisations opérant à l’intérieur de la Syrie.
Dans la déclaration, les milices ont affirmé que quatre membres armés de leur organisation ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une attaque des Forces de défense israéliennes dans la région de Homs.
Selon sa déclaration, publiée sur le site d’information lié au Hezbollah Al Mayadeen, l’attaque a été lancée depuis la région contrôlée par les États-Unis du triangle frontalier entre la Jordanie, l’Irak et la Syrie. Leur cible était un centre de recrutement de milices, ainsi que d’autres installations utilisées par des organisations dans l’est du pays.
Pendant ce temps, le Centre de réconciliation russe pour la Syrie a rapporté jeudi soir que quatre combattants F-16 israéliens avaient mené l’attaque près de la ville de Palmyre.
Selon le centre russe, l’armée russe a décidé de ne pas utiliser de missiles anti-aériens pour contrecarrer l’attaque en raison de la présence de deux avions civils, l’un volant vers Beyrouth depuis Bagdad et l’autre vers Damas, et la préoccupation syrienne que ces avions pourrait être touchés en une seule attaque.
L’attaque en Syrie survient juste une semaine avant que le Premier ministre Naftali Bennett ne rencontre le président russe Vladimir Poutine à Sotchi pour discuter, entre autres, de questions diplomatiques et de sécurité.