Israël en deuil : Kazem Khalilieh, pionnier arabe pro-israélien et star de « Big Brother », tué dans un accident de la route

Un nouveau drame secoue Israël : Kazem Khalilieh, personnalité connue du grand public et militant engagé, est décédé dans un accident de la route sur l’autoroute 6. Il avait 32 ans. Kazem, ancien candidat marquant de l’émission « Big Brother », restera dans les mémoires comme un pionnier arabe musulman israélien, courageux et sans compromis, qui a choisi de défendre Israël malgré les conséquences personnelles.

Un choc brutal sur la route

Dimanche soir, peu après 22h, un accident mortel a été signalé au sud de l’autoroute 6, près de l’échangeur Baka al-Gharbiya. Le véhicule de Kazem a été écrasé sous un poids lourd. Les pompiers ont dû intervenir pour le dégager, inconscient. Malgré les tentatives de réanimation, son décès a été constaté sur place.

Un secouriste de Magen David Adom a confié : « La voiture était complètement détruite, le conducteur prisonnier dans l’habitacle. Les blessures étaient trop graves. Nous n’avons pu que constater le décès. »

De Big Brother aux cœurs des téléspectateurs

Kazem Khalilieh avait été révélé en 2022 lors de la 12ᵉ saison de Big Brother, remportée par Talia Ovadia. Personnage haut en couleur, franc, provocateur parfois, il avait marqué l’émission par sa personnalité unique et ses prises de position assumées.

« C’était ma saison, sans moi l’émission aurait été ennuyeuse », avait-il confié dans une interview après son élimination en demi-finale. Les téléspectateurs l’avaient surnommé « l’électron libre de la maison », capable de susciter autant d’adhésion que de débats.

L’animatrice Liron Weizman lui a rendu hommage : « Je n’arrive pas à y croire. Un des plus aimés, un vrai personnage. Tu laisses un vide énorme. »

Un parcours hors du commun : premier Arabe musulman à Galei Tsahal

Né à Iksal, village arabe de Galilée, Kazem avait choisi de prendre un chemin rare et courageux : il s’était engagé volontairement dans Tsahal et avait été le premier Arabe musulman à servir à Galei Tsahal, la radio militaire israélienne. Un choix qui l’avait distingué, mais qui avait aussi alimenté des tensions avec son entourage.

Fier de son identité multiple — musulman, arabe, israélien et homosexuel assumé —, il revendiquait son droit à exister pleinement dans toutes ces facettes. « Je suis ce que je suis, et personne ne m’empêchera de le dire », répétait-il.

La blessure familiale et l’engagement politique

Kazem avait payé un prix fort pour ses choix. Sa famille s’était publiquement désolidarisée de lui après son entrée dans la maison du Big Brother. Un an plus tôt déjà, un épisode avait créé la rupture : dans une vidéo adressée au président américain Donald Trump, il l’avait appelé à transférer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, capitale d’Israël.

Il avait aussi milité un temps au Likoud, rencontrant Amir Ohana et Benjamin Netanyahou. Mais en 2022, il s’en était éloigné, dénonçant les positions anti-LGBT de certains responsables politiques. « Comment soutenir un parti où l’on ose appeler la Gay Pride ‘la marche des bêtes’ ? », avait-il lâché.

Un militant de la hasbara

En parallèle, Kazem avait choisi de porter la voix d’Israël à l’étranger, menant des actions de hasbara (diplomatie publique) malgré les critiques et les menaces. Pour lui, Israël n’était pas seulement son pays, mais aussi sa mission : « Je veux montrer une autre vérité, même si je paie le prix fort. »

Un deuil familial marqué par le 7 octobre

Le 7 octobre 2023, Kazem avait perdu son cousin, Awad Darawsheh, paramédic assassiné lors du massacre de la Nova par les terroristes du Hamas, alors qu’il tentait de sauver des vies. Cet événement l’avait marqué profondément et renforcé sa volonté de défendre Israël contre ses ennemis.

Un héritage moral

La mort de Kazem Khalilieh est une perte immense pour Israël, non seulement pour sa famille et ses proches, mais aussi pour une société qu’il voulait rendre plus forte, plus diverse et plus juste.

Comme l’écrit un ami proche :

« Kazem, frère cher, tu étais un véritable pionnier. Tu as porté Israël même quand c’était difficile. J’ai puisé tant de force et de moral dans nos conversations. Quelle perte immense et douloureuse. Que ton souvenir soit béni. Allah yerahmo. Repose en paix, mon frère. »

Conclusion : un pionnier qui laisse une empreinte

Kazem Khalilieh restera comme un symbole de courage, de vérité et d’authenticité. Sa vie, parfois tumultueuse, aura été un combat permanent pour l’acceptation, l’égalité et l’amour de son pays.

Qu’il repose en paix. Son nom rejoindra la mémoire de ceux qui, chacun à leur manière, ont choisi de défendre Israël et ses valeurs au prix le plus fort.

— Infos-Israel.News

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