Les tensions persistent à la frontière nord. Le Hezbollah promet une réponse à la mort d’un membre de l’organisation à Damas, Tsahal se prépare à riposter.

Ni la Syrie ni le Liban ne souhaitent aggraver la situation à la frontière, mais pour le moment,le Hezbollah lui-même ne s’y intéresse pas non plus. La pratique des attaques à la roquette et au mortier sur les zones frontalières en réponse à la mort de membres du groupe Hezbollah est considérée comme obligatoire, et ils affirment qu’ils ne vont pas avertir Israël de la nature de leur réponse.

Pendant ce temps, Israël lui-même, par le biais des forces de l’ONU au Liban, a envoyé un avertissement au Hezbollah et au gouvernement libanais que toute attaque contre des soldats de Tsahal signifierait une attaque contre des cibles liées au Hezbollah profondément dans le territoire libanais.

L’organisation de l’ONU a confirmé le fait du rapport, mais a refusé de divulguer son contenu. Les FDI espèrent que l’avertissement aura un certain impact, mais une attaque est toujours possible. Les soldats ne se sont pas retirés de la frontière, ce qui permet d’augmenter la sécurité, et sans laisser les villages frontaliers sans protection.

Jeudi commencera la fête du sacrifice pour les musulmans (« Eid Al-Adha ») et, peut-être, le « Hezbollah » tentera d’achever sa « vengeance » avant ce jour.

Vendredi, la situation à la frontière s’est aggravée après le bombardement du Golan depuis le territoire syrien. Un bâtiment et une voiture privée à Majal Shams ont été endommagés.