Le ministère israélien de la Santé négocie avec l’Union européenne pour créer une base de données unifiée des citoyens vaccinés.
En vertu de l’accord, qui sera bientôt signé, les pays de l’UE et Israël échangeront automatiquement des informations sur les vaccinations, ce qui permettra de ne pas effectuer de tests sérologiques pour confirmer l’authenticité des documents de vaccination ou transférés COVID-19 lorsque les touristes entrent dans notre pays et les Israéliens dans les pays de l’UE. L’échange se fera avec une partie des États américains, notamment New York, Pennsylvanie et autres.
La représentante du ministère de la Santé, Ilana Hans, l’a annoncé lors d’une réunion de la Commission législative de la Knesset. « J’espère que l’accord sera signé dans les semaines à venir. Les informations seront écrites dans un code QR et il n’y aura pas besoin d’analyse sérologique, qui est requise dans certains pays », a déclaré Ilana Hans.
La commission s’est réunie pour discuter de la prolongation de la durée de la « liste rouge » des pays, qui ne sont libérés d’Israël qu’avec l’autorisation de la commission spéciale.
Les membres de la commission ont posé des questions au ministère de la Santé. Plusieurs députés, dont le chef de la commission, Gilad Kariv, avaient des doutes sur la compatibilité de cet accord avec la préservation des secrets médicaux, dont les vaccinations. Alors qu’auparavant l’échange d’informations sur les vaccinations était anonyme, dans ce cas, les données personnelles sont également transférées.
L’avocat du ministère de la Santé a répondu que l’ensemble de la base de données ne tombe pas entre de mauvaises mains, et « tout passager qui voudra fournir des informations lorsqu’il est vacciné pourra le faire ». En effet, en présentant un « passeport vert » à l’entrée d’un pays, un passager partage naturellement ses informations de santé avec un pays étranger.