Jeudi, le ministère de l’Intérieur a pris la décision finale d’expulser vers la France Salah Hamouri, un avocat et terroriste palestinien qui vivait à Jérusalem et travaillait à aider les prisonniers avec des problèmes de sécurité. Salah Hamouri doit être expulsé dimanche en France.
L’année dernière, Hamuri faisait partie des six militants palestiniens des droits de l’homme dont les téléphones étaient remplis de logiciels espions.
Israël affirme qu’Hamuri est membre du Front populaire de libération de la Palestine, un groupe qu’Israël et les États-Unis considèrent comme une organisation terroriste.
Hamuri a passé sept ans en prison après avoir été reconnu coupable d’un complot présumé visant à tuer un éminent rabbin, le Rav Ovadia Yossef, mais a été libéré en 2011 lors d’un échange de prisonniers avec le Hamas.
Le ministère de l’Intérieur estime que Hamuri n’a pas arrêté ses activités hostiles.
La plupart des habitants de Jérusalem-Est sont des non-citoyens et les permis de séjour israéliens peuvent être révoqués.
« La France suit de très près et au plus haut niveau la situation de Salah Hamuri. Il devrait pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et vit », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. L’expulsion vers la France, selon le ministère de l’Intérieur, est possible, puisque la femme et les enfants de l’avocat y vivent, et lui-même a la nationalité française.
Pour connaitre l’avis de la France, il est important de savoir que ce jeudi 1er décembre, son épouse Elsa Lefort a reçu, pour lui, le 8e Prix Engel-du Tertre pour les droits humains, indique un communiqué de presse de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). La cérémonie aura lieu à la Maison internationale de la Cité internationale universitaire de Paris.