Deux hauts responsables militaires, un Américain et Russe, en mission diplomatique se sont rencontrés il y a deux semaines dans la capitale jordanienne de Amman pour discuter de la mise en place des zones de sécurité dans le sud-ouest et le sud-est de la Syrie et sur les frontières de la Syrie avec la Jordanie et Israël.
Ces pourparlers américano-russes, auxquels ont participé également des officiers jordaniens, se sont engagés dans deux domaines: Daraa et Quneitra .
Le diplomate russe est un invité familier à Téhéran. Il se rend régulièrement dans la capitale iranienne pour assurer la coordination et évaluer la situation en Syrie. Le chef de la délégation américaine, Michael Rutten, vient de temps en temps à Tel – Aviv et Jérusalem pour coordonner les positions avec les dirigeants politiques et militaires d’Israël.
A ce stade , il semble que les pourparlers sont bloqués et ne vont nulle part, après la demande américaine concernant la mise en place d’une zone de sécurité le long des frontières entre Israel et la Syrie, à une profondeur de 70 kilomètres à l’ intérieur de la Syrie, cette zone ne devant pas être autorisée aux forces syriennes, les milices iraniennes, chiites et les forces pro-iraniennes et le Hezbollah.
L’ une des clauses convenues par la délégation des États-Unis et la Russie était la promesse de la Russie, des Syriens, des Iraniens et du Hezbollah, de ne pas franchir la ligne de 55 km de la frontière en Syrie et en Irak.
Mais Téhéran, Damas et Beyrouth ne sont pas d’accord et depuis les forces syriennes, le Hezbollah et les Iraniens sont à la frontière syro-irakienne, et ont même un pont par lequel l’ Iran peut transférer ses forces aux milices chiites dans le sud .
En d’autres termes, le processus de négociations russo-américaines qui devait renforcer la sécurité d’Israël s’est déstabilisé davantage.
Même si en attendant, les forces iraniennes et le Hezbollah ne sont pas positionnés à la frontière israélo-jordanienne avec la Syrie, Israël devra faire face à l’armée chiite, c’est-à-dire à un quart de million à un demi-million de soldats ennemis, risquant de se retrouver sur la ligne de front contre l’Iran.
Un elevage de cochons aux frontières israéliennes serait efficace et pas cher !