Les relations diplomatiques entre Israël et la France traversent une période de tension, alimentée par les déclarations du président Emmanuel Macron au sujet de la situation à Gaza. Ce dernier a récemment exprimé son soutien à la reconnaissance d’un État palestinien et critiqué la gestion humanitaire du conflit par le gouvernement israélien. Ces propos ont suscité une vive réaction à Jérusalem, où plusieurs responsables politiques les ont qualifiés d’« hostiles » ou « unilatéraux ».

Israël affirme que ces prises de position sont déséquilibrées et ne tiennent pas compte de la réalité sécuritaire sur le terrain. Le ministre israélien des Affaires étrangères a souligné que son pays mène une guerre contre des organisations terroristes, et non contre la population civile palestinienne. Il a rappelé l’importance pour les États occidentaux de condamner clairement les attaques dirigées contre les civils israéliens et de ne pas encourager ce qu’il considère comme des « initiatives diplomatiques précipitées ».

De son côté, la France affirme vouloir agir comme médiateur responsable dans la région. Paris plaide pour une solution à deux États, conformément aux résolutions de l’ONU, et insiste sur l’urgence humanitaire à Gaza. Le président Macron a évoqué la nécessité de rouvrir les couloirs d’aide et d’apporter un soutien plus conséquent à la population civile, tout en réclamant la libération immédiate des otages israéliens détenus par le Hamas.

Ces divergences soulignent un désalignement croissant entre la diplomatie française et les positions officielles israéliennes, notamment sur la gestion du conflit et les perspectives politiques à long terme. Toutefois, les deux pays maintiennent des relations stratégiques solides, notamment en matière de défense et de coopération sécuritaire.

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Des contacts ont lieu en coulisses entre diplomates des deux pays pour atténuer les tensions. Il n’est pas exclu que des réunions bilatérales soient organisées prochainement afin de rétablir un dialogue plus constructif. Certains analystes estiment que ces frictions relèvent davantage d’un désaccord sur le ton et la méthode que d’une rupture réelle sur le fond.

Dans un contexte régional très sensible, Israël espère que ses partenaires européens feront preuve de compréhension face à la complexité de la menace terroriste à laquelle il est confronté, tout en restant ouverts à un dialogue diplomatique sérieux sur les perspectives de paix.