Par Infos Israel News – 24 juin 2025

Abo Ali Khalil, garde du corps personnel du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, a été tué ce samedi dans une frappe de haute précision attribuée à l’armée de l’air israélienne. L’opération, menée en territoire iranien selon des sources étrangères, a également coûté la vie à son fils, ainsi qu’à un haut commandant d’une milice chiite irakienne, Haidar al-Moussawi.

Plus qu’un simple coup tactique, c’est un message stratégique et psychologique adressé au cœur même de l’axe chiite mené par l’Iran.

Une cible de prestige, pas un simple garde du corps

Dans les médias arabes, Abo Ali Khalil est souvent présenté comme « le fidèle parmi les fidèles » de Nasrallah. Mais son rôle allait bien au-delà de la protection physique.

Selon des sources proches des milieux du renseignement, Abo Ali Khalil supervisait également des formations militaires de cadres du Hezbollah sur le sol iranien, agissant comme lien opérationnel entre le mouvement libanais et les forces iraniennes.

Il avait notamment été vu à plusieurs reprises en Irak, traversant la frontière terrestre vers l’Iran pour des réunions de haut niveau. Son élimination en territoire iranien n’est donc pas un hasard, mais le fruit d’un suivi minutieux.

Une frappe ciblée, chirurgicale, assumée

Si Jérusalem ne revendique jamais officiellement ce type d’action, les médias israéliens et arabes laissent peu de place au doute : l’aviation israélienne est derrière cette frappe.

Le modus operandi est fidèle à la doctrine israélienne :

  • Suivi discret du déplacement depuis l’Irak vers l’Iran
  • Identification d’une fenêtre sans présence civile
  • Exécution rapide, silencieuse, sans dommages collatéraux

L’opération illustre la capacité d’Israël à frapper des cibles de haut niveau, même loin de ses frontières.

Trois cibles, un seul message : l’axe chiite est vulnérable

Avec la mort de :

  • Abo Ali Khalil (Liban)
  • Son fils (militant actif du Hezbollah)
  • Haidar al-Moussawi (chef milicien irakien)

Israël a frappé trois piliers de l’axe chiite, dans trois générations différentes.
Le symbole est fort : nul n’est à l’abri.

Le retour des corps par camion réfrigéré vers le Liban, via Bagdad, a déclenché des manifestations chiites ostentatoires, avec des drapeaux, des slogans, et des hommages.

Mais les cris de « mort à Israël » résonnent comme des aveux d’impuissance, car sur le terrain, c’est bien Israël qui agit — et ses ennemis qui enterrent.

L’humiliation d’un culte

Le Hezbollah, en perte de prestige depuis la passivité du Liban dans la guerre actuelle, voit dans ce coup un nouveau revers.

Abo Ali Khalil n’était pas seulement un homme de terrain. Il était un symbole vivant de la « lignée » de Nasrallah, une figure de continuité idéologique, un relais entre le chef vénéré et les nouvelles recrues.
Dans une interview d’archives, Khalil déclarait :

« Depuis mon enfance, je l’ai servi. Avant qu’il soit secrétaire général, et après. »

Aujourd’hui, il est mort pour lui.

Un autre cercueil, une autre illusion brisée

Les funérailles, marquées par les slogans hérités de la tradition chiite, n’ont pas masqué la réalité :

  • L’axe chiite enterre encore un « héros »
  • Les milices paradent leurs drapeaux
  • Les leaders répètent leurs menaces

Mais la peur a changé de camp.
Ceux qui hier encadraient les attaques contre Israël sont désormais eux-mêmes des cibles.

Et tandis qu’ils brandissent leurs dogmes millénaires, la supériorité technologique et opérationnelle israélienne les oblige à reculer.

La mort d’Abo Ali Khalil marque également un affaiblissement direct de l’entourage de Nasrallah, éliminé depuis plusieurs mois.

En quelques semaines :

  • Le Hezbollah a perdu plusieurs commandants sur la frontière nord
  • L’Iran a été frappé à répétition
  • Le Hamas s’est vu contourné diplomatiquement

Et pendant ce temps, Israël poursuit sa guerre sur tous les fronts : Gaza, Iran, Liban, cyberespace et diplomatie.

Une guerre asymétrique… à l’avantage d’Israël

Cette opération s’inscrit dans la stratégie israélienne globale :

  • Neutraliser les chefs militaires avant qu’ils ne passent à l’action
  • Rompre les chaînes logistiques entre les théâtres syriens, irakiens, libanais et iraniens
  • Démoraliser les cadres intermédiaires
  • Multiplier les frappes ciblées à faible coût humain mais à fort impact politique

Contrairement à ses ennemis, Israël ne cherche pas à envahir, mais à neutraliser.
Et cette stratégie fonctionne : les cercles dirigeants de l’axe chiite sont désorganisés, nerveux et exposés.

Conclusion : un mort, trois messages

Avec la mort d’Abo Ali Khalil, Israël a transmis trois messages clairs :

  1. Personne n’est intouchable, même en Iran
  2. Le Hezbollah est infiltré, affaibli et vulnérable
  3. Le temps des menaces impunies est révolu

Alors que les slogans de la foule proclamaient : « Il n’y a aucune chance que nous soyons humiliés »,
la réalité, elle, dit le contraire.

Car quand un symbole meurt, quand un homme considéré comme “l’ombre de Nasrallah” est éliminé sous les yeux des mollahs,
ce n’est pas un corps qui tombe — c’est une illusion.

Infos Israel News

.