Israël est tout à fait déterminé à assurer que les armes chimiques soient hors de portée des terroristes d’al-Qaïda qui se font de plus en plus nombreux au sein de l’armée syrienne et du Hezbollah. JPost a rapporté qu’ un «diplomate occidental» et «trois sources de la sécurité régionale» avaient signalé que les forces aériennes de Tsahal avaient frappé un convoi israélien à la frontière libano-syrienne.

Les sources ont refusé d’être nommées en raison de la sensibilité de la question, et n’ont pas plus d’informations sur la cible qui a été frappée et où précisément l’attaque a eu lieu, mais le site Web de nouvelles Al-Monitor cite des sources anonymes disant que la cible était un convoi d’armes en Syrie, près de la frontière du Liban.

Un diplomate occidental dans la région interrogé sur cette opération militaire a dit « quelque chose s’est passé », sans plus de précisions.

Une source anonyme a parlé à l’AFP : «L’armée de l’air israélienne a fait sauter un convoi qui venait de traverser la frontière de la Syrie au Liban. »

Une militante en Syrie qui travaille avec un réseau de groupes d’opposition dans le pays dit : qu’elle avait entendu parler d’une attaque dans le sud de la Syrie, mais n’a pas pu le confirmer.
L’armée israélienne a refusé de commenter les informations de cette opération à la frontière syro-libanaise. « Nous ne commentons pas les rapports de ce genre», a déclaré une porte-parole de Tsahal.

Les Rapports des incursions dans l’espace aérien libanais et l’opération ont été suivi d’une avalanche de visites internationales de hauts gradés d’Israël.

Ynet ajoute, que selon le rapport, les avions de chasse ont survolé la zone de Nakura pendant plusieurs heures, en quittant l’espace aérien libanais aux environs de 2 heures du matin. Le rapport, citant des sources militaires, a déclaré que la première incursion a eu lieu vers 16h30, lorsque deux avions ont survolé le village de Ramish, le quittant à 9:05 pm.

Selon un rapport libanais, les deux avions de chasse de l’IDF ont survolé  l’ espace aérien de Beyrouth, vers In Nakura, et l’ont quitté à 2 heures.

Selon un communiqué de l’armée libanaise:  « Quatre avions israéliens ont pénétré dans l’espace aérien libanais à 4:30 h, le mardi. Ils ont été suivis quatre heures plus tard par un autre groupe d’avions qui ont survolé le sud du Liban jusqu’à 2 heures et une troisième mission a terminé finalement vers 07h55, le mercredi matin.  »

La déclaration ne fait aucune mention d’avions entrant dans l’espace aérien syrien.

Un diplomate occidental et une source de sécurité ont déclaré mercredi que « les forces israéliennes ont attaqué sans avertissement une cible à la frontière libano-syrienne . »

Malgré l’ambiguïté des rapports du Liban, le diplomate qui a refusé d’être nommé en raison de la sensibilité de la question  a insisté en disant:  « Il y a certainement de grands résultats dans la région frontalière. »
Toutefois, le site qouted cite un fonctionnaire anonyme israélien comme disant que «Certaines personnes disent que « la FIL ne s’opposerait pas à la possibilité de remettre les pendules à l’heure vis-à-vis du Hezbollah » …

MISE A JOUR : 16:39 Selon Metula News Agency, « d’après certaines sources, le-dit convoi venait, quelques minutes auparavant de franchir la frontière séparant la Syrie et le pays du cèdre. D’après d’autres témoignages, il se trouvait toujours en Syrie au moment de l’attaque. L’armée israélienne refuse de confirmer ou d’infirmer cette information, mais des sources diplomatiques autorisées l’ont rapportée sous le couvert de l’anonymat. A Métula, l’on sait que les appareils israéliens, en dépit du fort mauvais temps qui prévaut sur la région actuellement – nuages bas, épais brouillard et pluies diluviennes – ont réalisé trois vagues d’attaques, s’assurant que la cible avait été totalement détruite. »

MISE A JOUR : 17:14 Selon l’agence de presse Metula News Agency, « de fortes présomptions laissent à penser que les camions attaqués transportaient des armes non-conventionnelles, transférées des stocks de l’armée régulière syrienne vers l’arsenal du Hezbollah au Liban. Israël et les Etats-Unis, ainsi que d’autres Etats occidentaux avaient averti qu’ils n’hésiteraient pas à intervenir en cas de recours aux armes chimiques ou bactériologiques, ou de transfert de celles-ci. Nous observons également que le gouvernement de Beyrouth, noyauté par la milice chiite et les partis pro-iraniens et syriens, ne fait aucun effort afin de filtrer les envois d’armes et de munitions en direction des groupes terroristes installés sur son sol. Dans ces conditions, Israël, afin de protéger sa population, est contrainte d’exercer par elle-même son droit de regard. »

MISE A JOUR : 17:35 Toujours selon l’agence Metula News Agency, situé dans le nord du pays et dans la région du conflit actuel, d’autres informations nous ont été parvenues :

« Le vol des avions israéliens se poursuit ce mercredi avec une intensité plus importante que de coutume. Plusieurs fois pas heure, on perçoit le vrombissement des moteurs juste au-dessus de notre rédaction. Désormais, ces survols sont destinés à prévenir une réaction violente du Hezbollah contre l’Etat hébreu, ainsi que d’autres tentatives d’acheminer vers le Liban des armes non-conventionnelles. Comme nous en avions fait état avant-hier (voir l’article « Fodow : on peut le dire ! »), Tsahal a admis avoir déployé des batteries de missiles anti-missiles dans le nord du pays.De telles batteries ont été installées dans la région de Haïfa, et, probablement, à proximité de la frontière syrienne.Il s’agit certainement d’unités du Dôme de fer, mais on suppose ici que des lanceurs expérimentaux, participant au système de la Fronde de David, ont également été placés en état d’alerte.Ce sont des batteries et des radars de ce type qui avaient intercepté des Fajr-5 tirés de Gaza en direction de Tel-Aviv en novembre dernier, durant l’opération Pilier de Défense.Il est difficile, de plus, de ne pas voir un lien entre ces activités à caractère défensif et la situation en Iran. Et de rappeler à nos lecteurs, que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a plusieurs fois déclaré par le passé, qu’une attaque contre la Perse engendrerait une riposte automatique de sa milice contre Israël. La guerre civile qui fait rage tout près d’ici, en Syrie, et l’implication de mercenaires djihadistes venant du monde entier, de même que l’entrée en scène de forces kurdes, face à d’autres, soutenues par la Turquie, ajoute à l’instabilité ambiante et à la tension. Une tension vive, mais qui n’a pas encore atteint son paroxysme. L’évolution de la situation dépendra d’une éventuelle riposte de la coalition syro-irano-Hezbollah dans les prochaines heures. A notre avis, ils ne tenteront rien d’intrépide mais continueront à tenter d’exfiltrer des armes de destruction massive au profit du Hezbollah.’

 

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