Ce 14 octobre, l’aviation israélienne a intensifié ses frappes en réponse à des incursions de cellules terroristes dans la bande de Gaza. L’ombre d’un non-respect du cessez-le-feu plane, tandis qu’Israël impose des sanctions aux rebelles du Hamas.
Ce matin, un hélicoptère de combat a éliminé une cellule de 3 à 4 suspects qui avaient franchi les lignes dans le secteur de Shuja’iyya, après avoir refusé d’abandonner leur progression suite à un avertissement. Times of Israel+3The Guardian+3TIME+3
Dans Gaza-ville, une frappe ciblée a coûté la vie à trois individus identifiés comme terroristes. The Guardian+1
Israël justifie ces actions comme des mesures de sécurité visant à prévenir de nouvelles attaques imminentes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé des sanctions contre le Hamas pour son manquement à restituer les corps des otages : la frontière de Rafah restera fermée, et l’aide humanitaire sera fortement réduite. (Déclarations retransmises dans les réseaux israéliens)
Le gouvernement accuse explicitement le mouvement de ne pas respecter ses engagements, d’entraver la mise en œuvre du cessez-le-feu.
Ces frappes indiquent que la pause actuelle est fragile : toute infraction aux lignes convenues peut déclencher un retour aux hostilités.
Israël veut envoyer un signal clair : même dans un contexte diplomatique, il ne cède pas sur les enjeux sécuritaires.
Pour le Hamas, refuser la remise des corps ou repousser ses obligations pourrait être une stratégie pour maintenir une posture de force — quitte à compromettre l’accord.
Si ces violations se multiplient, le cessez-le-feu pourrait s’effondrer. Le défi pour Israël : assiéger le Hamas sans relancer une guerre de grande ampleur.
Pour la communauté internationale : maintenir la pression diplomatique pour que les promesses se traduisent en actes de paix tangibles.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés