Jérusalem, 14 juin 2025 – Dans une déclaration d’une clarté stratégique rare, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a averti l’Iran que toute nouvelle attaque balistique contre Israël entraînerait une riposte de très grande ampleur, y compris contre des cibles symboliques à Téhéran. Dans ses mots :

« Si Khamenei persiste à tirer des missiles sur nos arrières, alors Téhéran sera en feu. »

Ce message n’est pas qu’une provocation verbale : c’est un signal de dissuasion assumé, émis à un moment où les tensions militaires entre Israël et l’Iran ont franchi une nouvelle étape. Il confirme également que la politique israélienne actuelle n’est plus seulement défensive, mais clairement offensive.

Une réponse à l’attaque de trop

La déclaration d’Israël Katz fait suite à l’attaque de missiles balistiques iraniens sur le centre d’Israël, notamment à Rishon LeZion, où deux civils israéliens ont été tués. Pour l’opinion publique israélienne, ce drame représente une ligne rouge franchie : l’Iran a osé frapper le cœur civil du pays, et cela appelle une réponse qui change les règles du jeu.

La menace formulée par le ministre s’inscrit dans une stratégie de dissuasion maximale, visant à empêcher l’Iran d’envisager d’autres attaques similaires en agitant la possibilité très réelle d’une frappe israélienne sur la capitale iranienne elle-même.

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Téhéran sur la défensive

Du côté iranien, la menace a été accueillie avec nervosité. Bien que les médias d’État tentent de la balayer d’un revers de main, les services de sécurité iraniens ont intensifié les patrouilles autour des bâtiments gouvernementaux à Téhéran, et plusieurs vols intérieurs ont été annulés, selon des témoins sur place.

Des unités de la DCA iranienne ont également été redéployées autour du complexe du Guide suprême, prouvant que le régime prend cette menace très au sérieux.

Un message aussi adressé à la communauté internationale

En formulant cette déclaration publiquement, Israël Katz ne s’adresse pas uniquement à Khamenei. Il s’adresse aussi aux chancelleries du monde entier, et notamment à Washington, Paris, Londres et Berlin.

« Nous avons prévenu, nous avons attendu, nous avons encaissé. Maintenant, si nous agissons, personne ne pourra dire qu’il n’était pas informé », a-t-il précisé devant la presse à Jérusalem.

Ce positionnement permet à Israël de préparer le terrain diplomatique à une éventuelle frappe majeure, tout en envoyant un message clair à ses alliés : ne freinez pas notre bras si vous n’êtes pas prêts à défendre nos citoyens.

Une stratégie de dissuasion active

Depuis plusieurs années, Israël applique une doctrine dite de « dissuasion active » : frapper les capacités ennemies avant qu’elles ne soient opérationnelles. Cette doctrine a permis d’affaiblir le Hezbollah, d’entraver les ambitions nucléaires iraniennes, et de contenir les milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak.

Mais désormais, avec des missiles iraniens tirés depuis le territoire iranien, la stratégie évolue vers une dissuasion encore plus radicale : punir l’agression directement sur le territoire souverain de l’agresseur.

Le soutien intérieur est massif

En Israël, les propos d’Israël Katz ont été largement salués, tant par la coalition que par l’opposition. Yair Lapid, chef de l’opposition, a déclaré :

« Quand des missiles frappent nos villes, notre réponse doit être proportionnelle et intransigeante. Sur ce point, nous sommes unis. »

Les réseaux sociaux israéliens, généralement divisés, se sont couverts de messages de soutien au gouvernement : « Pas de compromis avec ceux qui veulent nous effacer », « Défendez nos enfants, pas vos carrières politiques ».

Les limites de la retenue

Cette déclaration tranche avec les années où Israël se contentait de frappes ciblées, souvent non revendiquées. Elle marque un tournant : l’ère de la discrétion est révolue. Désormais, Israël expose ses lignes rouges et prévient qu’elles seront défendues sans ambiguïté.

L’analyste militaire Alon Ben-David note :

« L’Iran veut tester la profondeur de la patience israélienne. Ce qu’il vient de découvrir, c’est qu’au-delà de cette patience, il y a du feu. »

Téhéran en terrain glissant

Pour le régime iranien, cette situation est périlleuse. S’il poursuit ses frappes, il ouvre la porte à une destruction partielle ou totale d’infrastructures à Téhéran même, un scénario qu’aucun régime autoritaire ne peut se permettre sans perte de légitimité.

Mais s’il recule maintenant, après avoir engagé sa propagande dans un conflit total contre « l’entité sioniste », il risque une onde de choc interne, dans une population déjà épuisée par la répression, la crise économique, et l’isolement international.

Conclusion : l’avertissement d’Israël est sérieux

Les mots d’Israël Katz ne sont pas une figure de style. Ils sont un ultimatum, une ligne rouge et un avertissement stratégique à la fois. Et contrairement aux menaces souvent creuses proférées par Téhéran, Israël a prouvé qu’il tient ses engagements de défense.

Si l’Iran poursuit sur la voie de l’agression, il doit savoir que la riposte israélienne ne sera plus limitée aux bases lointaines ou aux intermédiaires. Cette fois, c’est la capitale du régime qui risque de payer le prix.

Et comme toujours dans l’histoire d’Israël, ce n’est pas la vengeance qui guide la main, mais la nécessité de survivre.