Un couple de médecins en procédure de divorce a réussi à entraîner la Cour rabbinique dans un dilemme difficile. La femme prétend d’une part que son mari a perdu le pouvoir de sa virilité, mais d’autre part qu’il la trompé. En conséquence, la femme demande l’accomplissement de la ketuba, ou il est écrit la somme imaginaire de 5 555 555 NIS en cas de non respect aux règles du mariage.

La femme prétend avoir des preuves que son mari souffre d’impuissance, mais cela ne la pas empêché, dit-elle, de la tromper avec d’autres femmes. « Il se peut qu’il ait trompé tous les médecins qui l’ont examiné, mais au moins sur le papier il est répertorié comme impuissant », a dit la femme.

Le mari a fait valoir devant le tribunal par son avocate que récemment, sa femme a décidé de mettre fin à leur mariage après avoir prétendu une trahison et elle l’ a accusé de complots infâmes :

« Je n’ai jamais été testé sur mon pouvoir masculin, et donc l’affirmation que je suis impuissant n’a rien à faire ici, mais en supposant que c’est ainsi , comment puis je la trahir avec une autre femme ?  »

L’avocate a dont posé deux conditions dans ce dilemme laissant la Cour Rabbinique sans voix sur la valeur réelle d’une Ketuba  : « Nous comprenons que la vie du couple a échoué, mais nous pouvons parvenir à un accord dans ce divorce selon deux conditions: la première -est de trouver un accord sur un montant nominal mais non une somme qui a été écrite en plaisantant, et la seconde promesse que le mari puisse voir leurs trois enfants lorsque il en fera la demande.  »