Ă lâapproche des grandes chaleurs et alors que la saison estivale bat son plein, le ministĂšre israĂ©lien de la SantĂ© a publiĂ© son rapport annuel sur la qualitĂ© des plages, rĂ©vĂ©lant les zones les plus contaminĂ©es du pays. Si certaines rĂ©gions affichent une propretĂ© exemplaire, dâautres prĂ©sentent des taux alarmants de pollution â au point de mettre en danger la santĂ© des baigneurs.
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đ Une baignade pas toujours sans danger
Les eaux de la mer Méditerranée, de la mer Morte et du lac de Tibériade (Kinneret) sont réguliÚrement analysées pour y détecter des bactéries fécales : entérocoques pour les eaux salées, coliformes fécaux pour les eaux douces. Ces bactéries peuvent entraßner des infections intestinales, ORL et oculaires.
đ Les zones les plus polluĂ©es en 2024
Le rapport sâappuie sur 155 plages officielles et rĂ©vĂšle des Ă©carts rĂ©gionaux significatifs :
- â Zone la plus propre : RĂ©gion de Rehovot (plages de Rishon Lezion, Palmachim, et autres) avec seulement 0,6 % de tests non conformes.
- â Zone la plus polluĂ©e : RĂ©gion de HaĂŻfa avec 9,2 % de tests non conformes.
- đš Plage la plus dangereuse : Acadia Sud Ă Herzliya (plage des personnes handicapĂ©es), avec 20 % de tests positifs Ă la pollution fĂ©cale.
- â ïž Dâautres points rouges :
- Hadera et HaĂŻfa : taux de contamination importants
- Tel Aviv :
- Plages Gordon, Geula et Tel Baruch : 3 % de pollution
- Plage Hatsuk Sud et Tel Baruch Nord : jusquâĂ 7 %
đĄ Certaines plages restent ouvertes mĂȘme en hiver, ce qui augmente leur exposition Ă la pollution par ruissellement dâeaux de pluie mĂȘlĂ©es Ă des dĂ©chets urbains.
đ« 48 fermetures temporaires en 2024
En 2024, le ministÚre de la Santé a émis 48 alertes de non-baignade dans tout le pays, entraßnant 648 jours cumulés de fermeture de plages.
Bien que lâannĂ©e ait vu une baisse des Ă©vĂ©nements par rapport Ă 2023, cela pourrait ĂȘtre liĂ© Ă la fermeture de plages dans le nord pour des raisons sĂ©curitaires, rĂ©duisant la frĂ©quence des prĂ©lĂšvements.
đŠ Pourquoi ces pollutions ?
Selon Amir Yitzhaki, chef de lâunitĂ© nationale pour la santĂ© environnementale au ministĂšre :
âNotre pays est dense. Certains incidents sont Ă©vitables â comme les dĂ©faillances des rĂ©seaux dâĂ©gouts â mais dâautres, comme les pluies, ne le sont pas. Elles charrient des dĂ©chets vers la mer.â
đ Et les mĂ©duses dans tout ça ?
La menace ne vient pas que des bactĂ©ries : les mĂ©duses sont de retour sur le littoral. Pour les repĂ©rer, les baigneurs peuvent se rĂ©fĂ©rer Ă la plateforme citoyenne âMĂ©duses BaâAmâ (ŚŚŚŚŚŚȘ ŚŚąŚ), qui permet de suivre les bancs de mĂ©duses en temps rĂ©el, grĂące Ă un systĂšme collaboratif Ă la maniĂšre de Waze.
Chaque jour, les internautes partagent leurs observations pour aider les autres à éviter les piqûres, et participent ainsi à un effort de science participative salué par les biologistes marins.
âïž Nos recommandations avant dâaller Ă la plage :
- Consultez la carte des plages publiée par le ministÚre de la Santé.
- Vérifiez les alertes pollution et présence de méduses.
- Ăvitez de vous baigner aprĂšs de fortes pluies.
- Ne laissez pas les enfants boire lâeau de mer ou y nager si leur santĂ© est fragile.
- Signalez toute nuisance ou contamination suspecte.
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