L’ambassadrice d’Israël auprès des agences de l’ONU à Genève, Meirav Elon Shahar, a envoyé une lettre à la direction du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dans laquelle elle a déclaré qu’Israël n’autoriserait pas la commission d’enquête sur son territoire et ne coopérerait pas avec elle.
La lettre indique que la commission a des « agendas anti-israéliens » et ne vise pas une enquête indépendante et honnête.
Shahar écrit que les trois membres nommés de la commission ont exprimé à plusieurs reprises leur position anti-israélienne, accusé Israël de « nettoyage ethnique » et soutenu la campagne de boycott. « Les membres de la commission ont été nommés parce qu’ils étaient entachés de parti pris et ont un passé d’accusations hostiles contre Israël afin d’obtenir un résultat politique prédéterminé », a écrit l’ambassadeur.
Elle note également qu’Israël coopère toujours avec les organisations internationales et soutient la lutte pour les droits de l’homme, mais dans ce cas, il peut faire face à des préjugés.