Israël avait déjà affirmé son refus à un tel événement et a confirmé aujourd’hui le refus de  participer à la Conférence pour la paix organisée à Paris qui se déroulera à la fin du mois de décembre pour soi-disant « relancer les négociations au point mort entre Israéliens et Palestiniens » mais qui est en fait pour imposer à Israel des conditions inacceptables.

L’envoyé de Netanyahou Isaac Molho et le conseiller à la sécurité nationale Jacob Nagel ont confirmé leur intérêts pour des négociations directe entre l’Autorité Palestinienne et Israel sans intervenant.

« Promouvoir une telle initiative portera un coup au processus de paix car elle permettra au président Abbas et à l’Autorité palestinienne d’éviter de s’engager dans des discussions directes, sans préconditions » selon le Bureau du Premier ministre.

En visite en Israël, Pierre Vimont avait rappelé l’importance de la participation d’Israël lors de cette Conférence à l’Institut d’études sur la sécurité nationale à Tel Aviv :

« Si à la fin de la journée, le gouvernement israélien décide de participer à la conférence de Paris, il montrera un engagement sincère à la solution à deux États … Cette initiative a pour but de donner un nouvel élan et renouer avec une solution à deux États ».

Ajoutant : « La réalité est que la solution à deux Etats va lentement s’éloigner (…) pour la France, c’est le plus inquiétant …l’initiative française n’a pas vocation à se substituer à des négociations directes entre Israël et les Palestiniens….Nous n’essayons en aucune façon d’imposer une solution aux deux parties. Il s’agit de rassembler la communauté internationale dans le processus de paix » selon M. Vimont.