Le Cabinet du Premier ministre a nié poursuivre des négociations pour un cessez-le-feu avec le Hamas pour une longue période.

«Israël n’a jamais annoncé officiellement la tenue de réunions avec le Hamas, soit directement, soit par des pays tiers, ou par le biais d’un intermédiaire», a déclaré le Bureau. « En ce qui concerne la Turquie, l’accord est encore loin. »

Un haut fonctionnaire à Jérusalem a dit dans le même sens  « qu’il n y a pas de négociations avec le Hamas, soit par le biais de la Turquie ou le Qatar à travers  [l’ancien émissaire du Quartet] Tony Blair. Le fonctionnaire a déclaré qu’il n’y a eu aucun contact particulier avec le Hamas, qui n’a agi à la demande du Premier ministre.

Pendant ce temps, les hauts fonctionnaires en Égypte ont nié que Le Caire a négocié un nouveau cessez-le feu à Gaza, et ils ont ajouté qu’ils ne participent pas à des contacts sur un nouvel accord impliquant la bande de Gaza et Israël. Une source de haute sécurité égyptienne a déclaré que l’accord de cessez-le-feu conclu entre les parties à la fin de la guerre de l’été est le dernier, et est le seul.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a accusé Israël et le Hamas d’effectuer des pourparlers secrets depuis huit mois dans un pays africain.

Certaines factions palestiniennes envisagent la possibilité d’un accord de ce genre et menacent l’unité politique de la bande de Gaza et la Judée Samarie, telle que stipulée par les accords d’Oslo.

« Cet accord n’est plus une rumeur, mais sera signé à tout moment, » a dit Walid, membre du bureau politique du Parti du peuple palestinien, et l’ancien Parti communiste à Gaza.

Selon les rapports de la prétendue entente médiatisée par les journaux affiliés avec le Hamas et la Turquie, ainsi que le journal Panarabe Al Hayat, basé à Londres, Gaza peut importer des marchandises à travers un « port flottant » construit sur trois kilomètres de la côte. Un port intermédiaire serait établi à Chypre, où les marchandises destinées à Gaza seront inspectées par des représentants de l’OTAN.

Le quotidien Al Resalah a dit que la Hamas avait affirmé que l’État juif aimerait retrouver les «prisonniers morts ou vivants d’Israël » dans les mains du Hamas, faisant référence à Abraham Mengistu et un jeune Bédouin, qui est venu volontairement dans la bande de Gaza, ainsi que les restes de soldats tombés au cours de la dernière opération militaire à Gaza.

Pendant ce temps, le gouvernement a déclaré qu’il est prêt à envisager de libérer Allan Mohamed, un prisonnier palestinien détenu depuis le début de cette année sous le régime de la «détention administrative», s’il accepte de quitter le pays et n’y rentre pas pendant quatre ans, lors d’une proposition présentée lors d’une audience de la Cour suprême.

La Cour a examiné le cas à la demande de Jamil Khatib, avocat d’Allan réclamant la libération de son client pour des raisons humanitaires, après plus de soixante-deux jours de gréve de la faim. L’avocat a déclaré qu’il rejette la proposition du gouvernement. Allan est un membre de l’organisation terroriste du Jihad islamique et sa détention sans procès est basée sur des informations du renseignement.