Le ministère israélien de la Santé envisage d’accorder aux touristes l’autorisation de se rendre dans le pays, a-t-il rapporté ce matin à la radio nationale Reshet Bet.
À partir de cette distribution, ils ont indiqué qu’ils délivreraient initialement ces permis à des groupes de touristes organisés. Un haut fonctionnaire du ministère a souligné que la préférence pour ces groupes est due à la facilité de les contrôler, à leurs familles, à leur état de santé et aux circuits dans lesquels ils participeront, contrairement aux visiteurs qui arrivent seuls.
De son côté, la personne en charge de schématiser les politiques de lutte contre le coronavirus, Najman Ash, a déclaré à Reshet Bet que les touristes qui arriveront dans le pays doivent effectuer un test sérologique à l’aéroport international Ben Gourion, afin de vérifier s’ils ont des anticorps.
En outre, le ministère de la Santé a précisé qu’avant l’approbation de l’entrée des touristes dans le pays, la question de la reconnaissance des vaccins utilisés dans différents pays doit être clarifiée.
Comme il l’a dit, la reconnaissance doit être réciproque entre ces pays et Israël. Dans ce contexte, il a souligné qu’il existe des enjeux politiques mixtes et peuvent être contredits par des raisons de santé. A titre d’exemple, il a cité les Emirats Arabes Unis, où sont utilisés des vaccins chinois, qui ne sont pas reconnus par Jérusalem, dans un contexte où les deux pays sont en lune de miel après avoir signé la normalisation il y a des mois. Il a dit la même chose en référence aux pays qui utilisent le Spoutnik V.
La reconnaissance par la FDA ou les autorités sanitaires en Europe de ces vaccins peut aider à promouvoir une solution au problème.
Actuellement, Israël ne reconnaît pas les certificats de vaccination, ainsi que de guérison de la maladie, qui n’ont pas été délivrés sur son territoire car dans le passé, des documents falsifiés étaient présentés par des citoyens de retour de l’étranger.
Pour cette raison, la solution que le pays propose pour le moment est d’effectuer un test sérologique sur ceux qui ont été vaccinés à l’étranger et en cas de présence d’anticorps ils sont dispensés de quarantaine.
«Parce qu’il y a des taux de morbidité différents dans le monde et que la peur de nouvelles souches est possible, cette étape doit être faite avec prudence et responsabilité. Nous envisageons de le faire pour que des groupes organisés de touristes aient plus de contrôle sur l’endroit où ils ont visité et les hôtels où ils ont séjourné. Nous examinerons la question avec le ministère du Tourisme la semaine prochaine et nous déterminerons une date, vraisemblablement cela prendra quelques semaines », a déclaré Ash.
« Pour le moment, nous approuvons tous les vaccins à condition de réaliser un test sérologique à l’aéroport Ben Gourion et de vérifier la présence d’anticorps », a-t-il ajouté.
