Le président palestinien Mahmoud Abbas a rejeté une offre d’Israël permettant aux réfugiés palestiniens qui ont fui la Syrie d’ entrer dans les territoires palestiniens à condition de renoncer au «droit au retour» en Israël selon M. Abbas sur la presse égyptienne ce mercredi soir.
Après une rencontre avec le président égyptien Mohammed Morsi, Abbas a déclaré qu’il avait fait appel à l’ONU pour intercéder en faveur des réfugiés palestiniens vivant en Syrie et demande qu’Israël leur autorise d’entrer en Judée Samarie et à Gaza.
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a dit à Abbas qu’Israël a accepté la demande, à condition que les réfugiés signent un document renonçant au «droit au retour» pour les zones à l’intérieur d’Israël.
Abbas a déclaré qu’il a rejeté cette condition.Les palestiniens vivant dans le camp de Yarmouk, au sud de Damas a été bombardé par le gouvernement après la prise du camp par les forces de l’opposition le mois dernier. Cinq Palestiniens ont été tués dans le camp ce mardi.
La Jordanie, a commencé à refuser les réfugiés palestiniens fuyant vers sa frontière, selon Al-Jazeera . Auparavant, les Palestiniens été autorisés à entrer dans le royaume de Jordanie, mais ont été maintenus dans un camp séparé appelé Cyber City, situé près de la frontière avec la Syrie.
M. Abbas est arrivé au Caire pour discuter de la réconciliation politique avec le parti terroriste Hamas. Mercredi soir, une délégation de haut responsable du Fatah dirigé par M. Abbas a rencontré une délégation du Hamas qui comprenait le chef politique du groupe, Khaled Mashaal et son adjoint Moussa Abou Marzouk-.
Abbas a déclaré aux journalistes que Mashaal avait convenu avec le Fatah quatre points clés: 1- la vision de deux États – 2- la « Palestine dans les frontières de 1967, vivant avec l’Etat d’Israël »; 3- l’adoption de résistance pacifique [en Israël], 4- la tenue d’élections, selon le responsable palestinien sur l’agence de nouvelles Wafa a rapporté mercredi.
Selon le quotidien égyptien Al-Ahram, M. Abbas a déclaré qu’il était prêt à visiter la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, à tout moment, en ajoutant : «la question est très présente dans mon esprit, et il est de plus en plus urgente. »
