Israël redoute un nouveau 7 octobre depuis la Syrie et renforce massivement le Golan

Alors que l’armée israélienne intensifie ses opérations dans la bande de Gaza, notamment autour de Deir al-Balah, un autre front attire désormais l’attention des responsables de la sécurité : le nord, et plus précisément la frontière syro-israélienne sur le Golan. L’État hébreu redoute un scénario catastrophe similaire à celui du 7 octobre, cette fois orchestré depuis la Syrie par des milices pro-iraniennes prêtes à semer le chaos en territoire israélien.

Selon des sources sécuritaires citées par Walla News, des groupes armés soutenus par Téhéran envisageraient de s’infiltrer depuis la zone tampon du Golan syrien. Objectif : frapper des positions militaires israéliennes, ou pire encore, s’en prendre directement aux localités civiles voisines. Cette menace n’est pas théorique : l’armée considère sérieusement la possibilité d’attaques menées à l’aide de pick-up chargés d’hommes armés, à l’image des assauts du Hamas dans le sud d’Israël.

Un haut responsable militaire israélien l’a confirmé dans une déclaration inquiétante : « Cela fait longtemps que nous ne protégeons plus depuis la ligne de frontière. Désormais, nous défendons depuis l’intérieur du territoire syrien. » Une manière de dire clairement que Tsahal ne se contentera plus d’attendre derrière des barbelés.

Face à cette menace potentielle, les mesures prises sont multiples, tangibles, et spectaculaires :

  • Érection d’une muraille de béton entre Israël et la Syrie, destinée à bloquer tout passage motorisé ou infiltration pédestre ;
  • Déploiement massif de troupes et de forces spéciales, avec l’appui de l’armée de l’air ;
  • Renforcement du dispositif de surveillance et de renseignement via le renseignement militaire (AMAN) et la très discrète unité 504, spécialisée dans le recrutement et l’opération d’agents en territoire ennemi ;
  • Mise en place de barrières physiques : tranchées, murs, missiles antichars, check-points renforcés ;
  • Simulations intensives d’assauts sur localités israéliennes, avec mobilisation de réservistes, unités de contre-infiltration et drones d’observation.

L’armée israélienne prend également très au sérieux la menace de parapentes motorisés, moyen d’infiltration emblématique du massacre du 7 octobre. « Nous sommes préparés, même à l’arrière. Des forces de réserve sont mobilisées, et une unité spéciale d’intervention rapide, créée pendant la guerre, est déjà opérationnelle. »

La peur d’une répétition du 7 octobre n’est pas que militaire : elle est aussi psychologique. Des villageois du Golan expriment désormais leurs inquiétudes, voyant l’armée construire des murs et des postes avancés tout autour de leurs maisons. Le traumatisme du sud est encore vif, et les mots « zone tampon » ne rassurent plus personne.

Des arrestations ciblées ont d’ailleurs été menées dans des villages druzes syriens, afin d’identifier les cellules dormantes et de désorganiser la chaîne logistique ennemie. Les récents incidents où des dizaines de druzes syriens ont tenté de traverser vers Israël ont renforcé la crainte d’une « infiltration populaire camouflée ». Tsahal ne prend plus aucun risque.

Selon Maariv, cette muraille et les mesures défensives visent autant à empêcher les attaques terroristes qu’à contenir un éventuel afflux de masse de réfugiés syriens druzes, motivés par la guerre ou instrumentalisés par Damas et Téhéran. Israël craint un double scénario : chaos humanitaire et offensive militaire simultanée.

Alors que l’Iran intensifie ses provocations régionales et que le régime syrien, désormais sous contrôle total de milices chiites pro-iraniennes, ferme les yeux sur les préparatifs d’attaques, Israël prend les devants. Comme l’a souligné un général de division israélien : « Cette fois, nous ne serons pas surpris. »

La stratégie israélienne s’inscrit aussi dans une lecture plus large : affaiblir les tentacules de l’Iran sur tous les fronts – Liban, Syrie, Irak, Yémen, Gaza – avant qu’ils ne frappent simultanément. Des opérations ciblées de neutralisation de systèmes de défense syriens seraient d’ailleurs déjà en préparation selon plusieurs analystes régionaux.

Face à l’indifférence internationale et aux manœuvres incessantes de l’axe Iran-Hezbollah-Syrie, Israël n’a plus le luxe de la passivité. Le 7 octobre a été une ligne rouge. Sur le Golan, elle est aujourd’hui matérialisée par du béton, de l’acier, des missiles et une volonté ferme de ne jamais revivre une telle tragédie.

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