La Cour suprême d’Israël a rejeté la requête d’un prisonnier palestinien en gréve de la faim qui veut recevoir un traitement dans un hôpital de Ramallah.
Mohammed al-Qeq, un sympathisant du Hamas, est impliqué dans des activités terroristes du groupe. Le journaliste de 33 ans du village arabe de Dura a débuté une grève de la faim, qui dure depuis 80 jours, le 24 novembre pour protester contre sa détention administrative.
La détention administrative est une mesure légale qui permet à l’établissement de défense, principalement l’agence de sécurité du Shin Bet, de maintenir un individu censé constituer une menace imminente à la sécurité publique ou l’état sans procès pendant six mois.
Al-Qeq est actuellement hospitalisé au centre Medical Haemek d’Afoula, au nord d’Israël. Il a refusé une offre israélienne de se déplacer dans un hôpital de Jérusalem, en disant: Israël pourrait facilement me retenir encore, après m’avoir libéré de l’hôpital ».
Fares Qadura, président de la Société des prisonniers palestiniens, a déclaré que le refus d’Israël équivaut à « une condamnation à mort» pour al-Qeq.
Le juge en chef adjoint, Elyakim Rubinstein a déclaré mardi qu’Israël fait ce qu’il peut « pour sauver sa vie [d’al-Qeq], mais en aucun cas, il ne pourra s’éloigner de la frontière d’Israël. »
Les sympathisants palestiniens envisagent des manifestations à Ramallah.