Israël se prépare à accueillir les dépouilles de deux otages tués à Gaza

Alors que Tsahal annonce le rétablissement du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, Israël s’apprête à rapatrier les corps de deux otages tués durant leur captivité. Le pays se prépare à un moment d’émotion nationale, entre douleur, dignité et colère face au cynisme du Hamas.

Les dernières heures ont été marquées par une annonce à la fois attendue et redoutée.
Selon des sources sécuritaires confirmées par Ynet et Israel Hayom, l’État d’Israël se prépare à récupérer les corps de deux otages israéliens décédés lors de leur détention à Gaza.
Le transfert devrait avoir lieu dans les prochaines 24 heures, sous la supervision du Comité international de la Croix-Rouge, conformément à l’accord temporaire négocié entre Israël, le Qatar et l’Égypte.

Cette restitution intervient dans un climat de trêve fragile, rétablie hier après une série de frappes de Tsahal contre plus de trente terroristes.
Les deux dépouilles seront rapatriées via un point de passage sécurisé au nord de la bande de Gaza, probablement à Erez, où une délégation militaire et des médecins légistes de l’armée les accueilleront.

« Même après la mort, Israël ne laisse jamais ses enfants derrière », a rappelé un officier de Tsahal, sous couvert d’anonymat.

Une opération humanitaire à haute tension

Selon le porte-parole des Forces de défense d’Israël, les négociations autour de la restitution ont été « longues, complexes et douloureuses ».
Le Hamas, fidèle à sa stratégie de provocation, a tenté d’imposer des conditions politiques au transfert des corps, exigeant la libération de prisonniers palestiniens et la levée partielle du blocus humanitaire.
Ces exigences ont été immédiatement rejetées par Jérusalem, qui a rappelé que toute récupération de dépouilles israéliennes était un devoir sacré, non négociable.

Le gouvernement a tenu à éviter toute mise en scène publique, afin de préserver la dignité des familles et d’empêcher le Hamas de transformer l’événement en spectacle médiatique.
Des unités spécialisées du commandement sud se tiennent prêtes à intervenir pour sécuriser le corridor de transfert, alors que la situation dans la bande de Gaza demeure explosive.

Un Hamas qui continue de jouer avec la mort

Pour de nombreux analystes, la restitution des dépouilles constitue une victoire symbolique pour Israël, mais aussi un rappel cruel de la barbarie du Hamas.
Le groupe islamiste utilise depuis des années les corps des soldats comme leviers de chantage.
Les cas du lieutenant Hadar Goldin retenu depuis 2014, a déjà marqué profondément l’opinion publique israélienne.

« Le Hamas transforme la mort en monnaie d’échange, et cela en dit long sur sa nature », a déclaré le journaliste militaire Alon Ben-David sur Kan 11.

Cette pratique, largement condamnée par la communauté internationale, viole ouvertement les conventions de Genève.
Mais aucune sanction réelle n’a jamais été appliquée à l’encontre du Hamas, renforçant le sentiment d’impunité que dénonce régulièrement Jérusalem.

Un deuil national silencieux

Les dépouilles devraient être transférées à l’Institut médico-légal d’Abou Kabir pour identification avant d’être enterrées avec les honneurs militaires.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées :

« Chaque soldat et chaque civil qui tombe pour Israël est un fils de notre peuple. Nous ne cesserons jamais de les ramener à la maison, vivants ou morts. »

Une trĂŞve fragile, un devoir intact

Ce retour de corps intervient dans un contexte diplomatique tendu : la trêve pourrait s’effondrer à tout moment si le Hamas reprend ses attaques.
Mais pour Israël, la mission de ramener ses fils et filles à la maison dépasse toute considération politique ou militaire.

Dans un pays où la mémoire et la loyauté sont des valeurs sacrées, la restitution des dépouilles rappelle que, même au cœur de la guerre, la morale demeure la frontière infranchissable de Tsahal.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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