« LâarmĂ©e israĂ©lienne est âprudemment optimiste » dans son Ă©valuation concernant les problĂšmes de sĂ©curitĂ© pour lâannĂ©e 2017, sans avoir Ă mener des opĂ©rations de combat, » selon le site DefenseNews par Barbara Opall-Rome, aprĂšs un entretien avec un haut responsable de la dĂ©fense Ă Tel Aviv.
Cependant, elle cite le mĂȘme responsable, « Aujourdâhui, la guerre la plus probable est celle dans laquelle les deux parties ne le veulent pas, mais en raison de la dynamique de lâescalade, nous pourrions nous retrouver dans cette situation. »
Le haut fonctionnaire a dit Ă Opall-Rome quâIsraĂ«l est prudent et conscient des «consĂ©quences involontaires» rĂ©sultant de ses actions en ce qui concerne le Hezbollah dans le nord, le Hamas Ă Gaza, lâAutoritĂ© palestinienne, et mĂȘme les pays lointains tels que lâIran.
à son avis, la hiérarchie des menaces contre Israël en 2017 sera:
â 1. LâAutoritĂ© Palestinienne
â 2. Le Hamas
â 3. Le Hezbollah soutenu par lâIran et qui, malgrĂ© le fait quâil est le plus fort des trois « la probabilitĂ© [pour la confrontation] est plus faible, aussi longtemps que nous ne nous trouvons pas dans une dynamique dâescalade. »
IsraĂ«l est inquiet de la possibilitĂ© que lâIran et le Hezbollah restent en Syrie aprĂšs le dĂ©part des Russes de cette rĂ©gion.
Le haut fonctionnaire ne se prĂ©occupe pas de la capacitĂ© dâIsraĂ«l Ă faire face Ă Bachar al-Assad, mais se prĂ©occupe « à ce que lâIran et le Hezbollah ne soient pas de plus en plus confiants en Syrie lorsque les superpuissances quitteront la zone ou vont rĂ©duire leur prĂ©sence ⊠et ce ne sera pas une bonne fin Ă cette histoire ».
Le Hezbollah inquiĂšte ce responsable de la sĂ©curitĂ©, car « ils nâont pas arrĂȘtĂ© une seul jour leur prĂ©paration contre IsraĂ«l ⊠et nous ne voulons pas attendre le premier jour de la guerre », ce qui signifie, Ă©videmment, quâIsraĂ«l continuerait Ă utiliser des opĂ©rations prĂ©ventives, tels que les attaques «non confirmĂ©es» sur les armureries syriens et les convois de camions transportant des armes de pointe Ă travers la frontiĂšre libanaise, pour ĂȘtre remis au Hezbollah.
« Lorsque vous laissez entrer tant dâarmes au Liban, vous poussez une plus grande probabilitĂ© dâune guerre », a dit le fonctionnaire, notant que « [chef du Hezbollah Hassan] Nasrallah parle presque chaque semaine Ă propos de « conquĂ©rir IsraĂ«l ». Et sâil parle comme ça chaque semaine, pourquoi lâattendre? Pourquoi lui donner un sentiment dâĂȘtre assez fort? »
Il a Ă©galement suggĂ©rĂ© que les forces du Hezbollah en Syrie pourraient se tourner contre les Russes, en utilisant leurs armes avancĂ©es, y compris leurs armes anti-aĂ©riennes. « Si jâai eu lâoccasion de donner des conseils au prĂ©sident Poutine », a-t-il dit, « je lui dirais quâil devrait garder un oeil sur le Hezbollah sâil veut que le Moyen-Orient reste stable et sâil veut protĂ©ger ses gains en Syrie. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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