Au cœur d’un nouveau chapitre dramatique du conflit entre Israël et l’Iran, les habitants du centre et du nord du pays se sont réveillés ce matin dans un paysage de décombres, de sirènes et de deuil. Une salve de missiles balistiques, tirée par l’Iran dans la nuit, a frappé de plein fouet plusieurs villes israéliennes : Petah Tikva, Haïfa, Bnei Brak. Le bilan est lourd : huit morts, une centaine de blessés, et des familles entières plongées dans l’horreur.
Au-delà des chiffres, ces attaques témoignent d’un tournant stratégique dans l’affrontement. Pour la première fois, Téhéran a assumé la responsabilité d’une attaque balistique directe sur des zones civiles en Israël, franchissant une ligne rouge que Jérusalem ne peut ignorer.
Des attaques d’une intensité sans précédent
Selon les informations de Haaretz et Ynet, les frappes ont commencé aux premières heures du matin, vers 04h15. Le système d’alerte du Commandement du Front intérieur a détecté une série de missiles à longue portée en provenance d’Iran. Les sirènes ont retenti à Petah Tikva, Bnei Brak, Haïfa et Bat Yam. Dans plusieurs cas, les projectiles ont réussi à échapper aux systèmes d’interception, provoquant des destructions considérables.
L’un des drames les plus marquants s’est déroulé à Petah Tikva. Un missile a explosé exactement entre deux pièces protégées (Mamad), où des familles étaient réfugiées. Trois murs se sont effondrés. Le bilan : quatre morts, dont une mère et ses deux enfants.
À Haïfa, un missile a frappé une rue résidentielle dans le quartier de Neve Shaanan. Le directeur général du Magen David Adom a confirmé la mort de trois personnes sur place, et plus de quinze blessés dans des états allant de modéré à critique.
À Bnei Brak, un homme a succombé à ses blessures après l’effondrement partiel de l’immeuble dans lequel il résidait. Dans cette zone densément peuplée, la panique a été totale.
Le Commandement du Front intérieur renforce les consignes
Face à l’ampleur des frappes, le Commandement du Front intérieur a publié une mise à jour importante de ses consignes de sécurité. Désormais, les citoyens doivent se rapprocher d’un abri au moins 30 minutes avant l’alerte officielle, et ne peuvent le quitter qu’après autorisation explicite via l’application officielle de Tsahal. Une mesure exceptionnelle, révélatrice de la gravité de la menace balistique iranienne.
Des mesures supplémentaires sont entrées en vigueur : les écoles resteront fermées, les lieux de travail non essentiels également. Les rassemblements sont interdits, et l’état d’urgence civile est officiellement déclaré dans tout le territoire.
Une attaque contre les civils : l’Iran accusé de crime de guerre
Ce que dénoncent avec force les autorités israéliennes, c’est le choix délibéré de frapper des quartiers civils, à des heures où les familles dorment. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu s’est rendu sur les lieux de la frappe à Bat Yam et a déclaré : « L’Iran paiera un prix très lourd. Ces crimes contre notre population ne resteront pas sans réponse. »
Le porte-parole de Tsahal, de son côté, a confirmé que plus de 170 cibles avaient été frappées en Iran en représailles, et que l’opération militaire israélienne se poursuivait avec intensité. Parmi les cibles, des centres de commandement des Gardiens de la Révolution, des bases de lancement de missiles, et des infrastructures nucléaires.
L’arrière, cible de choix de l’Iran
Ce n’est pas la première fois que l’arrière israélien est visé, mais jamais une attaque n’avait été aussi massive, ni aussi meurtrière. Le but est clair : briser le moral de la population, semer la panique et créer une pression politique intérieure.
Mais comme à chaque fois dans son histoire, le peuple israélien répond par la résilience. Dans les hôpitaux, les volontaires affluent pour donner leur sang. Dans les quartiers détruits, des chaînes humaines s’organisent pour dégager les débris. Et dans les abris, les parents rassurent leurs enfants, malgré les pleurs, les alarmes, et les bruits sourds des explosions.
Une guerre que personne ne voulait, mais que l’Iran a provoquée
Il est crucial de rappeler que l’attaque de l’Iran ne répond à aucune agression israélienne directe. C’est Téhéran qui a décidé d’ouvrir un front, dans une tentative désespérée de restaurer son autorité intérieure, alors que les fissures du régime iranien deviennent de plus en plus visibles.
Selon Maariv, des voix critiques s’élèvent désormais en Iran même, dénonçant le choix du régime de sacrifier son peuple dans une guerre idéologique vouée à l’échec. « Khamenei est perdu », écrivait un commentateur, évoquant un régime au bord de l’effondrement.
Unité nationale et appel à la vigilance
En Israël, les partis politiques suspendent leurs querelles internes. L’unité nationale prévaut. Le président Herzog a appelé à la solidarité : « Nous traversons une épreuve difficile, mais notre esprit ne sera pas brisé. »
Dans les médias, les appels au calme se multiplient, ainsi que les consignes de prudence. Les Israéliens savent que ce n’est pas la première guerre qu’ils affrontent. Et probablement pas la dernière.
Mais aujourd’hui plus que jamais, le pays se dresse, déterminé à se défendre, uni autour de ses forces armées, confiant dans sa légitimité, et convaincu d’une vérité simple : quand les bombes tombent sur ses enfants, Israël n’a d’autre choix que de réagir.
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