Bat Yam et Rehovot, 15 juin 2025 â Une nuit dâhorreur sâest abattue sur les villes israĂ©liennes lorsque plusieurs missiles balistiques, tirĂ©s par lâIran, ont percutĂ© de plein fouet des zones rĂ©sidentielles. Ă Bat Yam, un immeuble de dix Ă©tages sâest effondrĂ© partiellement, emportant avec lui des vies innocentes et semant la panique dans lâarriĂšre-pays. Le bilan humain est lourd : au moins quatre morts, dont deux enfants, et plus de 213 blessĂ©s, parfois griĂšvement. Pourtant, au cĆur du chaos, une force sâest levĂ©e : celle dâun systĂšme mĂ©dical et de secours israĂ©lien rodĂ©, rapide et profondĂ©ment humain.
DĂšs les premiĂšres explosions, les sirĂšnes ont retenti Ă travers la ville, et les Ă©quipes dâintervention de Tsahal ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es en urgence. En parallĂšle, les secouristes du Magen David Adom (MDA), les pompiers, et les unitĂ©s du commandement du front intĂ©rieur se sont prĂ©cipitĂ©s sur les lieux, bravant la peur et les dangers dâĂ©ventuelles frappes secondaires. Dans les rues de Bat Yam, des chiens renifleurs fouillaient les dĂ©combres, Ă la recherche de survivants, tandis que les mĂ©decins tentaient de stabiliser les blessĂ©s dans des conditions extrĂȘmes.
Ă lâhĂŽpital Ichilov de Tel Aviv, 27 blessĂ©s ont Ă©tĂ© admis, souffrant de traumatismes dus aux Ă©clats dâobus, Ă la fumĂ©e, et de chocs Ă©motionnels. Parmi eux, un nourrisson. Ă lâhĂŽpital Kaplan, 51 personnes ont Ă©tĂ© soignĂ©es, dont deux dans un Ă©tat grave, et quatre enfants en Ă©tat lĂ©ger Ă modĂ©rĂ©. Les centres mĂ©dicaux Sheba (Tel Hashomer), Wolfson, Assaf Harofeh, et Assuta Ashdod ont Ă©galement accueilli des dizaines de blessĂ©s, dont certains dans un Ă©tat critique. Ă Wolfson, cinq patients Ă©taient en danger de mort Ă leur arrivĂ©e. MalgrĂ© lâafflux massif, aucun hĂŽpital nâa refusĂ© de patients, preuve de lâorganisation exemplaire des autoritĂ©s sanitaires israĂ©liennes.
Au-delĂ des chiffres, ce sont des visages, des histoires, des familles marquĂ©es Ă jamais. Un homme, Amnon, qui sâĂ©tait prĂ©cipitĂ© dans lâabri avec son fils de 8 ans, raconte : « Il tremblait, il ne me lĂąchait pas la main. Lâexplosion a Ă©tĂ© si forte que jâai cru que mon cĆur sâarrĂȘtait. » Dehors, leur immeuble avait Ă©tĂ© Ă©ventrĂ©. Ă chaque Ă©tage, des scĂšnes de dĂ©solation : portes arrachĂ©es, vitres soufflĂ©es, plafonds effondrĂ©s. Un ancien combattant de la guerre des Six Jours a confiĂ© : « Jâai vu des champs de bataille, mais je nâai jamais vĂ©cu une terreur aussi brutale, dans mon propre quartier. »
Dans les couloirs des hĂŽpitaux, les mĂ©decins travaillent sans relĂąche. Des Ă©quipes de psychologues prennent en charge les enfants en Ă©tat de choc, des bĂ©nĂ©voles offrent de lâeau, des couvertures, des mots de rĂ©confort. Le personnel hospitalier, bien que sous tension, reste serein et professionnel. « Nous sommes formĂ©s pour cela. Chaque vie compte », dĂ©clare un mĂ©decin dâAssaf Harofeh.
Mais cette guerre nâest pas seulement militaire. Elle est humanitaire. IsraĂ«l fait face Ă une attaque coordonnĂ©e, visant ses civils, ses enfants, ses foyers. Pourtant, lâĂtat hĂ©breu rĂ©pond avec rĂ©silience, unitĂ© et espoir. Les abris ont sauvĂ© des vies, les protocoles de dĂ©fense civile ont fonctionnĂ©, et lâinformation a circulĂ© en temps rĂ©el, limitant davantage les pertes humaines.
Sur le plan politique, le Premier ministre a saluĂ© le courage des citoyens et des forces de secours : « Dans ces heures sombres, câest lâesprit israĂ©lien qui triomphe. Nous pleurons nos morts, nous soignons nos blessĂ©s, mais jamais nous ne cĂ©derons Ă la peur. » Le ministre de la SantĂ© a lui aussi tenu Ă souligner lâexceptionnelle coordination entre les diffĂ©rents hĂŽpitaux, remerciant les Ă©quipes mĂ©dicales pour leur engagement « au-delĂ du devoir ».
LâIran, de son cĂŽtĂ©, affirme que dâautres attaques sont possibles, ce qui place IsraĂ«l en alerte maximale. Mais malgrĂ© les menaces, la vie continue. Ă Rehovot, des familles Ă©vacuĂ©es ont Ă©tĂ© accueillies dans des centres communautaires. Ă Bat Yam, les drapeaux sont en berne, mais la solidaritĂ© sâorganise dĂ©jĂ : dons de sang, hĂ©bergement pour les dĂ©placĂ©s, assistance psychologique, soutien aux familles endeuillĂ©es.
Cet Ă©pisode tragique ne sera pas oubliĂ©. Mais il deviendra aussi un symbole de la force dâun peuple, qui sait se relever, protĂ©ger les siens, et rester debout, mĂȘme sous les missiles. Comme le rappelait ce matin une banderole tendue Ă lâentrĂ©e de lâhĂŽpital Ichilov : « Am IsraĂ«l âHai » â Le peuple dâIsraĂ«l est vivant.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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