Une affaire stupéfiante a secoué ce matin le centre du pays : une éducatrice de maternelle a été arrêtée par la police en possession d’un demi-kilo de cocaïne. Selon la police israélienne, la femme, âgée d’une trentaine d’années et résidant dans le centre d’Israël, a été interpellée aux côtés d’un complice présumé dans un centre commercial.
Les enquêteurs de l’unité centrale (ימ »ר) avaient repéré le duo et décidé de procéder à un contrôle. La fouille a permis de découvrir environ 500 grammes de poudre suspectée être de la cocaïne, ainsi qu’une importante somme d’argent liquide. Les deux individus ont été immédiatement placés en garde à vue et transférés pour interrogatoire.
La surprise a été totale lorsque les policiers ont constaté que l’une des personnes arrêtées travaillait comme jardinière d’enfants dans une maternelle locale. « Il s’agit d’une suspicion de trafic de drogue d’ampleur nationale », a déclaré un responsable policier, confirmant que les suspects auraient écoulé des substances illicites « dans plusieurs régions du pays ».
La police a annoncé qu’elle demanderait la prolongation de leur détention dans la journée. L’affaire suscite déjà de vives réactions, notamment du côté des parents d’élèves, choqués par l’idée qu’une éducatrice en charge de jeunes enfants puisse être impliquée dans un réseau criminel.
Au-delà de l’anecdote, ce dossier soulève de lourdes inquiétudes : l’infiltration du trafic de drogue dans des milieux a priori protégés comme l’éducation, et la nécessité pour les autorités de redoubler de vigilance. En Israël comme ailleurs, la consommation et le commerce de cocaïne sont en pleine expansion, une tendance que la police s’efforce d’enrayer par des opérations ciblées. Mais cette arrestation illustre à quel point les narcotrafiquants peuvent s’immiscer dans le tissu social le plus ordinaire, jusqu’aux lieux d’apprentissage des enfants.
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