La décision de libérer Sudaki al-Maqt, un habitant de la ville de Majdal Shmas, dans le nord du pays, a été prise « conformément à une décision du gouvernement et en coordination avec les Forces de défense israéliennes », a indiqué le service pénitentiaire israélien.
Israël va également libérer un homme identifié comme Amal Abu Salah, qui a été reconnu coupable du meurtre d’un citoyen syrien. Il vient également de Majdal Shams.
Dans une déclaration publiée par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, il est dit que les prisonniers ont été libérés « comme un geste politique et une mesure de bonne volonté » après le retour des restes du soldat israélien, Zachary Baumel, l’année dernière.
Al-Maqt a été condamné en 2017 à 14 ans de prison pour des infractions à la sécurité, y compris pour espionnage et contact avec un agent étranger.
En novembre, des Arabes » palestiniens » ont déclaré à Haaretz que la Russie avait avancé la libération d’al-Maqt lors de pourparlers avec Israël. Des sources proches des pourparlers ont déclaré à Haaretz à l’époque que l’attaché militaire russe avait rencontré al-Maqt en prison et lui avait dit qu’il pourrait être libéré s’il acceptait de ne pas retourner sur les hauteurs du Golan et qu’il se déplaçait à Damas.
C’est la deuxième fois qu’Al-Maqt est emprisonné pour crimes de sécurité. En 2012, il a purgé une peine de 27 ans et a été arrêté à nouveau trois ans plus tard après avoir filmé le transfert de personnes blessées lors de la bataille de Syrie vers Israël pour un reportage diffusé à la télévision syrienne.
En avril, lorsque les restes de Baumel ont été rendus à Israël dans le cadre d’un accord négocié par la Russie, la famille d’al-Maqt avait exprimé l’espoir qu’il serait libéré en retour. Enfin, deux autres prisonniers syriens emprisonnés en Israël ont plutôt été libérés. L’un d’eux a été emprisonné pour trafic de drogue et l’autre, un Palestinien , a été emprisonné pour avoir planifié une attaque terroriste.