L’archevêque Matteo Maria Zuppi est persuadé que la construction d’une mosquée pourrait améliorer grandement les relations entre chrétiens et musulmans vivant à Bologne ; les fidèles mahométans du nouveau lieu de culte seraient ainsi amenés tout naturellement à « … parler avec gentillesse et générosité aux chrétiens ».

Ce même archevêque n’hésite d’ailleurs pas à jeter l’anathème sur toute personne rétive à la construction de cette mosquée dans la ville longtemps bastion du parti communiste italien. Malheur à celle ou à celui qui y verrait une future source d’ennuis pour les non-musulmans. Les condamnations ne manquent pas : raciste, sectaire, « islamophobe » et attitude non chrétienne. Pourquoi tant d’inquiétude(s) ? L’Islam n’est -il pas une religion de paix et de tolérance ?  Franchement !!!!

L’église catholique apostolique et romaine dans son immense tolérance — qu’on lui a toujours connue, n’est-ce pas ?  — n’en ressortira pas indemne si le projet se concrétise ! Les fantasmes ont hélas la vie longue et puis Mario Zuppi parie sur l’avenir de sa ville et de sa population.

Lors d’une conférence, la semaine dernière, organisée par la communauté musulmane locale, Matteo Maria Zuppi, récemment nommé à la tête de l’archidiocèse, a saisi l’occasion pour exprimer sa réelle sympathie envers les disciples d’Allah sans manquer d’évoquer la construction d’une mosquée… à la sauce bolognaise. Dans la foulée, il a également demandé qu’il y ait un enseignement des fêtes musulmanes dans les écoles italiennes. Citant Cdl. Angelo Scola, archevêque de Milan, un clerc affichant des sympathies identiques, il a déclaré : « je pense vraiment qu’il est temps d’avoir une mosquée à Bologne. Certaines personnes pensent autrement, mais ils ont tort …  Je souhaite aussi des célébrations islamiques dans les écoles, » a-t-il ajouté, « … comme l’avait déjà demandé l’archevêque de Milan Angelo Scola ».

Paraphrasant les remarques controversées du candidat républicain Donald Trump et notamment sa position sur l’immigration, Zuppi a ajouté : « Ceux qui disent qu’ils représentent la sécurité génèrent, en fait, davantage de problèmes… Pour construire des murs, il faut juste créer l’illusion de la sécurité. Les murs ne sont pas garants de la sécurité. »