Le tribunal a décidé d’étendre les conditions restrictives imposées au maire d’Ashkelon, accusé de corruption. Le maire a reproché au système juridique son empressement dans ces accusations car il a été décidé aujourd’hui qu’il ne sera pas accusé d’infractions sexuelles qui lui ont été attribuées dans le passé, par manque de preuves.

C’est à la Cour de Justice de Rishon Lezion ce matin (dimanche) qu’une nouvelle audience a débuté sur l’extension des conditions restrictives imposées au maire d’Ashkelon, Itamar Shimoni, contre lui qui sera bientôt inculpé pour des délits qui auraient été commis en lien avec la corruption et sa position fiscale.

Au cours de l’audience à la demande du bureau du procureur, Shimoni a réagi suite aux nouvelles restrictions qui lui sont imposées : « Ce processus entraîne une situation bien pire que ce que je vis aujourd’hui, on me regarde comme si j’avais la peste », a t’il déclaré à la cour.

 » Même à cette époque, pendant huit mois et à chaque endroit, on m’a appelé un violeur « , a t-il ajouté,« je ne pouvais pas sortir à cause de cela. C’est une situation très difficile ».

Selon lui, l’incertitude et le chaos suite à son arrestation et son absence dans la ville qu’il dirige cause de nombreux problèmes de fonctionnement. « Parfois, il y a un problème dans la ville qui peut se résoudre en une semaine, et il faut deux semaines et on ne peut pas parler d’ouverture de l’année scolaire, ni de la situation de sécurité dans notre région. Il est très difficile de continuer de travailler de cette façon ».

En fin de compte, le tribunal a accepté la demande de l’accusation et a décidé d’étendre les conditions restrictives imposées au maire d’Ashkelon.