Le Times of Israel , autrefois un média respecté pour sa couverture équilibrée de la réalité complexe d’Israël, est tombé dans un bourbier d’équivalence morale et d’échec journalistique qui rivalise même avec Haaretz (et oui, cela me brise le cœur d’écrire cela).
Son titre d’hier, « Un soldat de Tsahal tué dans la bande de Gaza ; une agence liée au Hamas porte le bilan des morts à Gaza à 91 aujourd’hui », est un exemple grotesque de ce déclin (qui se produit malheureusement de plus en plus), un étalage nauséabond de reportages qui éliminent le contexte, ignorent les causes profondes du conflit et assimilent la mort d’un soldat israélien à des chiffres de victimes non vérifiés provenant d’une source liée au Hamas.
Commençons par le titre lui-même : en plaçant la mort du sergent Yosef Yehuda Chirak , un soldat de Tsahal de 22 ans tué par des tirs amis dans le nord de Gaza , à côté de l’affirmation d’une agence affiliée au Hamas faisant état de 91 morts à Gaza, le Times of Israel crée une fausse équivalence qui efface les raisons fondamentales de cette guerre.
Nous n’avons pas demandé cette guerre et nous ne la voulons pas. Nos soldats veulent-ils rester coincés en territoire ennemi, entourés de Kabanos, de poussière, de mort et de destruction ? Se réveillent-ils chaque matin avec l’envie de massacrer les Gazaouis ? Espèrent-ils et prient-ils pour le jour où tout sera fini et où ils pourront retrouver une vie normale ?
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
La guerre existe parce que le Hamas s’implante au sein des populations civiles, utilisant les écoles, les hôpitaux et les mosquées comme boucliers, rendant ainsi presque impossible pour l’armée israélienne de cibler les terroristes sans risquer des vies civiles.
Sans parler des atrocités dont le Hamas s’est moqué le 7 octobre (et les Ganas aussi). Ni du fait que nos otages sont toujours dans leurs tunnels terroristes, mordus par les rats et confrontés à une réalité que même M. Night Shyamalan n’aurait pu inventer.
Le fait que l’article s’appuie sur une « agence liée au Hamas » pour son bilan des morts à Gaza est également extrêmement problématique.
Ces chiffres ne sont pas vérifiés, ne font pas de distinction entre les combattants et les civils et sont souvent gonflés pour servir le discours du Hamas, tout en ignorant le rôle du groupe terroriste dans le déclenchement et la perpétuation du conflit.
Une étude de 2025 publiée par la Henry Jackson Society a révélé que le bureau des médias du gouvernement du Hamas déforme les données pour poursuivre son récit de guerre, sous-représentant les décès de femmes et d’enfants par rapport à leur proportion dans la population de Gaza, un signe clair de manipulation.
Mais le Times of Israel répète ces chiffres comme un perroquet. C’est pire que du journalisme paresseux ; c’est une complicité dans la guerre de l’information du Hamas .
Pire encore, l’article ne parvient pas à mettre en évidence les efforts extraordinaires déployés par l’armée israélienne pour minimiser les pertes civiles, efforts qui ont été reconnus même par des observateurs extérieurs.
L’armée israélienne a l’habitude d’opérations télégraphiées, avertissant les civils d’évacuer des zones comme le nord de Gaza avant les opérations terrestres, souvent au prix de perdre l’effet de surprise et de permettre au Hamas de repositionner ses combattants et ses otages. Un article d’opinion de Newsweek paru en 2024 soulignait que le ratio de mortalité civils/combattants de l’armée israélienne à Gaza, estimé à environ 1:1,5, voire 1:1, est historiquement bas pour une guerre urbaine, notamment compte tenu de la stratégie du Hamas consistant à se fondre dans la population civile.
Mais le Times of Israel ne prend pas la peine de mentionner cela, ni d’aborder l’utilisation de boucliers humains par le Hamas, une tactique bien documentée qui force l’armée israélienne dans une position impossible.
Le correspondant militaire à l’origine de cette débâcle, Emanuel « Mannie » Fabian, a complètement perdu le fil.
Autrefois une voix respectée qui fournissait des reportages détaillés sur le terrain, Fabian a succombé au même sensationnalisme et au même manque de contexte qui empoisonnent une grande partie de la couverture médiatique de la guerre entre Israël et le Hamas.
Ses articles récents, y compris celui-ci, se lisent comme des dépêches stériles qui privilégient la valeur de choc à la substance, sans parvenir à remettre en question le récit du Hamas ni à fournir l’analyse plus approfondie que les Israéliens et le monde méritent.
Les reportages de Fabian ne reflètent plus la complexité du conflit ; ils sont devenus le porte-voix de la propagande même qu’il devrait démanteler. Il a oublié que le journalisme en temps de guerre ne se résume pas à la neutralité pour la neutralité : il s’agit de vérité, de contextualisation et du courage de dénoncer le mal là où il existe.
La dérive du Times of Israel vers ce genre d’information est non seulement décevante, mais dangereuse. En assimilant la mort d’un soldat de Tsahal à des chiffres non vérifiés du Hamas, en ignorant les souffrances des otages et en refusant de tenir le Hamas responsable de ses tactiques, le journal contribue à un discours mondial qui vilipende Israël tout en absolvant les terroristes à l’origine de cette guerre.
Il ne s’agit pas de la couverture équilibrée et responsable que le Times of Israel prétend offrir (tout en nous réclamant de l’argent !). C’est une trahison envers ses lecteurs, sa mission, nos soldats et le peuple israélien qui lutte pour sa survie contre un ennemi impitoyable.
Si le Times of Israel veut regagner la confiance qu’il a perdue, il doit faire mieux, en commençant par se rappeler pourquoi cette guerre a commencé et qui est véritablement responsable des souffrances à Gaza. Toute autre attitude serait inacceptable.
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