Un soldat israélien récemment libéré se confie sur sa captivité éprouvante et sur la force émotionnelle qui l’a soutenu. Son témoignage poignant met en lumière les conditions qu’il a endurées et le lien profond qu’il ressentait avec ceux qui luttaient pour sa liberté.

Lors d’une rencontre émouvante et révélatrice, l’ancien otage Edan Alexander a partagé les détails de ses mois de captivité sous le contrôle du Hamas avec l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. Alexander, soldat de la brigade d’élite Golani libéré la semaine dernière, a confié la force qui l’a aidé à endurer cette épreuve : la conviction que ses camarades se battaient pour le ramener chez lui.

La rencontre entre Alexander et Gallant, apparemment initiée par les parents d’Edan, qui ont maintenu un contact étroit avec l’ancien ministre tout au long de sa captivité, a eu lieu peu après le retour d’Edan en Israël . Channel 12 News a rapporté la conversation mardi soir, soulignant la résilience d’Edan et la profonde camaraderie qui l’ont soutenu tout au long de sa détention.

Lors de la rencontre, Gallant a demandé à Alexander : « Comment as-tu réussi à garder espoir en captivité ? » La réponse d’Edan a souligné son lien affectif avec ses camarades soldats. « Je savais que mes frères Golani combattaient au-dessus de moi, pour moi, et que je devais survivre pour eux », a-t-il dit.

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Alexander a raconté les conditions brutales de sa captivité. Il a décrit les déplacements répétés, souvent la nuit, pour éviter d’être repéré. « C’était une captivité difficile. On nous a déplacés d’un endroit à l’autre ; nous avons dormi dans des appartements, des mosquées et même dans la rue. Une fois, nous n’avons pas pu arriver à temps au lieu suivant, alors nous avons dormi dans une ruelle sans que personne ne nous remarque », se souvient-il.

Tout au long de son emprisonnement, Edan a eu un accès limité au monde extérieur, mais il pouvait parfois regarder des émissions de télévision en arabe. Parmi ces aperçus, on compte les déclarations publiques de responsables israéliens, dont Gallant, qui, selon lui, ont renforcé sa détermination à survivre.

Edan a également raconté à sa famille qu’il avait été détenu dans les tunnels de Gaza dans des conditions épouvantables et qu’il avait parfois été détenu à proximité de hauts responsables du Hamas, dont Yahya Sinwar. Les détails qu’il a partagés offrent un aperçu saisissant et profondément personnel du sort des otages toujours détenus à Gaza et du traumatisme durable qu’une telle captivité inflige.

Alors qu’Edan poursuit sa convalescence, son récit est un puissant rappel des histoires humaines qui se cachent derrière les gros titres et de la force que les soldats tirent de la loyauté, de l’espoir et des liens de fraternité.