Le 12 juin 2025, un Boeing 787‑8 Dreamliner d’Air India, assurant le vol AI171 d’Ahmedabad à Londres Gatwick, s’est écrasé quelques dizaines de secondes après son décollage, provoquant un véritable carnage : plus de 240 morts, incluant des passagers et des personnes au sol dans un bâtiment universitaire adjacent (reuters.com).

Pourtant, au cœur de cette tragédie, un miracle : Vishwash Kumar Ramesh, un homme de 40 ans, ressort comme le seul rescapé. Il était assis au siège 11A, près d’une sortie de secours, et explique qu’un bruit sourd a retenti 30 secondes après le décollage, avant que l’appareil ne soit enveloppé par les flammes (people.com).

🗣️ Son récit : « Tout s’est passé si vite… les corps partout »

Dans son témoignage depuis un lit d’hôpital à Ahmedabad, Ramesh raconte :

  • Il était débordé, entouré de débris et de corps calcinés.
  • Il a réussi à se lever et à s’échapper à pied, malgré des blessures au thorax, aux yeux et aux pieds (people.com).
  • « Je n’ai aucune idée de comment j’ai survécu », confie-t-il, encore bouleversé (theguardian.com).

Le commissaire de police d’Ahmedabad a confirmé qu’il était le seul rescapé parmi les 242 personnes à bord (fr.wikipedia.org).

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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📊 Le bilan provisoire : plusieurs centaines de victimes

  • Au moins 240 morts déclarés, incluant les passagers et des victimes hospitalières dans un dortoir universitaire touché au sol (apnews.com).
  • 41 blessés tirés des décombres (fr.wikipedia.org).
  • L’avion, immatriculé VT‑ANB, n’avait jamais été impliqué dans un accident majeur avant celui-ci (en.wikipedia.org).

🔍 Les circonstances toujours en cours d’investigation

L’enquête, ouverte par l’Inde avec le soutien du NTSB américain, se penche sur les spécificités techniques :

  • L’avion n’avait pas rétracté ses trains d’atterrissage.
  • Une alerte Mayday a été émise immédiatement après le décollage (uk.news.yahoo.com, reuters.com).
  • Le temps était clair, sans turbulences – la cause pourrait être technique ou mécanique .

Boeing et General Electric sont impliqués dans l’enquête, qui devrait clarifier si une avarie moteur ou un problème structurel est à l’origine.

 Une mobilisation sans précédent

  • Ahmedabad Airport a suspendu immédiatement ses vols, mobilisé service d’urgence, pompiers, policiers et armée (reuters.com).
  • Air India a lancé un centre d’assistance, avec transport des blessés, identification des victimes, et aide psychologique .
  • Les gouvernements indien, britannique, portugais et canadien ont exprimé leur choc et proposé un soutien international .

 Un drame aux ramifications mondiales

  • Boeing a vu ses actions chuter de près de 7–9 % à la bourse américaine .
  • Ce crash marque la première perte grave d’un Dreamliner depuis sa mise en service en 2011 (reuters.com).
  • Il intervient juste avant le Salon aéronautique de Paris, suscitant des interrogations sur la fiabilité du 787.

 Hommage à l’unique survivant et aux victimes

  • Vishwash incarne un symbole de résilience et de chance inouïe. Blessé, choqué, il reste en observation mais hors de danger (theguardian.com).
  • Sa famille ici au Kérala/nouveau-Brunswick-Londres vit un miracle amer : il est vivant, son frère est toujours porté disparu .
  • Les blessés au sol, notamment des étudiants, sont hospitalisés en nombre (fr.wikipedia.org).

Un avenir dans le deuil et la réforme

À plus long terme :

  • L’enquête déterminera les responsabilités techniques et ouvrira potentiellement une nouvelle ère pour la sécurité aérienne mondiale.
  • Air India devra reconquérir la confiance des passagers et garantir des standards irréprochables.
  • Pour Vishwash, la reconstruction sera difficile : regain de santé, réadaptation post-traumatique, et l’absence de proches.

Mais son histoire offre également un souffle d’espoir : dans l’effondrement de la tragédie, un homme a survécu, indemne au fond, et porte la voix de milliers de victimes.

 Conclusion

L’accident d’Ahmedabad restera dans les mémoires comme un exemple tragique de la fragilité du voyage aérien, même avec les technologies les plus avancées.

Mais c’est aussi une histoire humaine unique : celle d’un homme qui, miraculeusement, a pu marcher hors du feu.

Son témoignage et son image nous rappellent la nécessité de maintenir des standards rigoureux, transparents, et de toujours mettre le facteur humain au cœur de l’aviation.