Les actes antisémites se multiplient en France, en particulier depuis l’attaque du 7 octobre en Israël. Les établissements scolaires sont très touchés par le phénomène. Au micro de BFMTV lundi 24 juin, la ministre de l’Education nationale Nicole Belloubet a annoncé que 650 actes antisémites avaient été commis dans les établissements scolaires depuis l’attaque du Hamas en Israël. « Il y a en eu 650 (…) Depuis le 7 octobre dernier, nous dénombrons les actes antisémites, auparavant nous avions simplement un calcul sur les actes racistes et antisémites », a-t-elle déclaré sur la chaîne d’informations.
Un temps d’échange prévu dans les écoles
Nicole Belloubet a ainsi dit « entendre l’inquiétude de nos compatriotes de confession juive » face à la montée de l’antisémitisme, que l’ancienne garde des Sceaux définit comme « l’exacte négation du projet républicain ». Elle a ainsi promis : « Nous répondons à chacun d’entre eux parce que nous sommes arc-boutés sur cette lutte. » En cas d’acte antisémite, « le professeur, le proviseur, l’élève » est chargé d’émettre un signalement « systématique » pour le dénoncer. Nicole Belloubet a d’ailleurs vanté « la prise en charge » du combat contre l’antisémitisme « dans les programmes d’enseignement, dans la formation des professeurs, dans le travail accompli par les professeurs ».
Le 19 juin dernier, Emmanuel Macron a réclamé un « temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme dans les milieux scolaires qui serait mis en place « d’ici la fin de l’année ». Le président de la République a fait cette annonce quelques jours après le terrible viol dont a été victime une adolescente de 12 ans, de confession juive, à Courbevoie.