Aujourd’hui est un jour triste.

Hier soir, ma femme a été assassinée . Nous étions en route vers l’hôpital pour accueillir avec joie notre quatrième fils.

Bien sûr, je suis brisé, c’est naturel, mais je remercie aussi Dieu d’être toujours en vie et d’être fort pour continuer à être une lumière pour le monde entier.

Parce que nous ne les laisserons jamais nous briser.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Je suis très, très triste, mais je continuerai à me battre pour le bien-être de notre peuple.

Je vous aime tous.

Nous survivrons, réussirons et prospérerons.

Dieu est un. Dans les bons comme dans les mauvais moments, cela n’a aucune importance.

Si telle est la volonté de mon seul et unique Roi, je l’accepte avec amour.

Appelez-moi fou, mais ne sommes-nous pas tous un peu fous ?

Le meurtre de Tséela Gez a une fois de plus révélé la triste réalité : la vie en Israël , et particulièrement en Judée-Samarie , est une véritable roulette russe. Cette tragédie a confirmé ce que nous savions déjà : en Israël, la vengeance et la dissuasion n’existent pas.

Ce phénomène n’est pas nouveau. Depuis l’arrivée au pouvoir de Menahem Begin en 1977, les gouvernements dirigés par le Likoud ont adopté une posture réactive. De rares exceptions existent, comme les récentes actions préventives d’Israël en Syrie ou la guerre du Liban de 1982, lancée sous Begin après des années de terrorisme transfrontalier .

Mais ces moments sont des anomalies, et non des normes. Israël ne croit pas à la résolution de ses problèmes les plus profonds. Il les gère. Ce faisant, l’État a de fait confié la sécurité de ses citoyens au bon vouloir d’un ennemi qui ne le craint ni ne le respecte. Nulle part cela n’est plus évident que sur les routes de Judée-Samarie. On y trouve des panneaux commémoratifs et des affiches à la mémoire des victimes – le visage de Tze’ela figurera bientôt parmi eux – témoignages silencieux d’un cycle de deuil.

Même lorsqu’Israël réagit, il le fait de manière chirurgicale : en ciblant les « militants », en évitant les changements démographiques et en refusant de perturber l’infrastructure idéologique et éducative même qui engendre ces atrocités.

L’État continue de faire la distinction entre les terroristes et la population civile qui les couve, s’accrochant à un calcul moral dépassé et dangereux.

Ainsi, Tze’ela Gez a été assassinée non pas dans un moment d’échec du gouvernement, mais comme un symptôme de sa politique de longue date de coexistence avec un ennemi meurtrier.

Son sang, comme celui de tant d’autres avant elle, est absorbé par le sol sans conséquences. Un titre pendant 48 heures.

C’est le résultat d’un héritage d’inaction – d’Oslo aux retraites de la guerre du Kippour, jusqu’au massacre du 7 octobre, où l’illusion du « plus jamais ça » éternel a été brisée sous nos yeux.

Tant qu’Israël continuera à gérer plutôt qu’à résoudre, à riposter plutôt qu’à prévenir, et à pleurer plutôt qu’à agir, nous continuerons à enterrer nos enfants en récitant des promesses creuses de « plus jamais ».

Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes.