« Je n’arrive pas à trouver du travail parce que je suis sioniste » : la star américaine devenue israélienne raconte son nouveau départ

Diane Neal, actrice célèbre pour ses rôles dans Law & Order: SVU et NCIS, a tout quitté aux États-Unis pour immigrer en Israël. À 48 ans, elle vit désormais à Herzliya, dans un modeste appartement meublé par Ikea. Avec une étoile de David en guise de pédicure et un cœur débordant d’émotion, elle raconte sa nouvelle vie, ses difficultés, et son amour profond pour Israël.

« Je suis arrivée en Israël avec une seule valise, et le pays m’a ouvert ses bras. Le jour où je suis devenue citoyenne, j’ai voulu embrasser le sol », dit-elle en riant à travers ses larmes. « Je me suis sentie réunie avec mes ancêtres. Je suis prête à mourir pour Israël – ce pays a sauvé ma vie. »

Une rupture avec Hollywood

Malgré sa notoriété, Diane dit avoir payé un lourd tribut à ses convictions :

« Les gens ne répondent plus à mes appels. Je ne trouve plus de travail, des agents m’ont laissée tomber, uniquement parce que je suis fièrement sioniste. Comme si c’était un crime. Même certains Juifs à Hollywood inventent des excuses pour éviter d’assumer. Je ne m’excuserai jamais d’aimer mon peuple. »

Elle évoque également l’antisémitisme vécu personnellement :

« Avant de mourir, ma grand-mère, rescapée de la Shoah, m’a dit de ne pas donner à mes enfants des prénoms juifs. Je ne comprenais pas pourquoi à l’époque. Aujourd’hui, je comprends. Elle ne voulait pas que je nie mon judaïsme, mais que je sois prudente. »
Elle révèle aussi un secret familial : en 1967, son grand-père avait reçu un chèque de 10 000 $ de sa famille chrétienne, pour qu’il n’épouse pas sa compagne juive – sa grand-mère. Il avait coupé les ponts, et Diane n’a appris cette histoire que vingt ans plus tard.

Une aliyah impulsive, mais salvatrice

Après la mort de son père en 2021 et la dépression de sa mère, Diane propose de monter en Israël avec elle.

« J’ai vu une étincelle revenir dans ses yeux. Nous avons fait notre aliyah avec Nefesh B’Nefesh. C’était une décision prise en une journée, après que ma sécurité personnelle aux États-Unis ait été ébranlée. »

Un quotidien israélien, entre conflits et solidarité

Elle raconte un incident survenu lors de Pessa’h, célébré chez des amis à Oranit :

« Il y a eu une alerte d’infiltration terroriste. Le père de famille a dit à tout le monde de se cacher. Moi, j’ai refusé. J’ai dit : « On est ensemble là-dedans. » Finalement, c’était une fausse alerte, mais j’étais prête à me battre. »

Même ses mésaventures lui font sentir qu’elle est devenue israélienne :

« Un chauffeur de taxi m’a fait payer une somme folle pensant que j’étais touriste. J’ai insisté pour qu’il mette le compteur, il a râlé tout le trajet. À la fin, il a jeté mon billet par la fenêtre dans une flaque d’eau et m’a insultée. Là, j’ai su que j’étais devenue israélienne. »

Une vie marquée par la résilience

Née dans une famille de cinq enfants, elle a perdu sa sœur aînée du cancer à l’âge de 8 ans. Adolescente rousse et timide, elle se voyait scientifique. Sa sœur mannequin l’inscrit à un concours de beauté, qu’elle gagne. Elle devient mannequin à New York mais continue ses études à Harvard, où elle étudie l’archéologie et la biochimie.

Puis, changement de cap :

« Je suis partie en Égypte et en Israël pour participer à des fouilles. À mon retour aux États-Unis, mon mari a vu une pub pour une école d’art dramatique. Je pensais que jouer était un don inné. Mais là, j’ai compris qu’on pouvait apprendre. »

Une carrière bâtie à la sueur du front

« Avant d’être engagée dans Law & Order, j’ai passé près de 600 auditions. Mes jambes saignaient à force de marcher. Je n’avais jamais vu la série. On me payait moins car je n’étais pas dans le pilote, mais au moins ça se tournait à New York. »

Elle critique la culture hollywoodienne :

« À New York, tu viens pour être excellent. À L.A., tu viens pour devenir célèbre. Il y a une grande différence entre être célèbre et être une « célébrité ». »

Une incursion en politique

En 2013, un accident de voiture lui fracture le dos. Pendant sa convalescence, elle découvre la politique. En 2018, elle se présente au Congrès de l’État de New York :

« On a tenté de m’acheter avec 15 millions de dollars pour que je me retire. Mais je ne suis pas achetable. »

Nouvelle vie, nouvelles priorités

Depuis sa montée en Israël, Diane a perdu 2,4 millions d’abonnés sur les réseaux.

« Avant, j’avais toute une équipe autour de moi. Aujourd’hui, j’apprends à tout faire moi-même : payer les factures, monter les meubles, nettoyer. Je vais à la mer sans me soucier des paparazzis. Je nourris les chats en pyjama et personne ne me regarde de travers. C’est parfait. »


Souhaitez-vous que je compile cet article avec les précédents dans un seul document (PDF/Word) ou les conserver séparément ?