« Erdoğan devrait être interdit et disqualifié de toute conversation ou contact. Nous devons également rompre tout lien avec lui et travailler à le dénoncer dans tout le monde occidental comme quelqu’un qui a choisi le côté terroriste de l’islam radical à l’instar de l’Iran et de ses partenaires qui menacent la paix mondiale », a ajouté le ministre.
Plus tard, il a souligné et noté que « sa participation aux négociations fait le contraire : elle blanchit ses péchés, lui donne une légitimité internationale et, comme mentionné, cause de graves dommages à la sécurité d’Israël. De la guerre et de la conscience de la victoire, nous passons à la capitulation et à la conscience de la défaite. »
A la fin de la lettre, il appelle le Premier ministre à corriger le mythe et la conscience nationale : « Je vous en supplie de tout mon cœur et de toute mon âme – arrêtez ! Ramenez Israël sur la voie saine et naturelle d’une guerre sans compromis contre ses ennemis, d’héroïsme, de fierté nationale et d’honneur national. »
Ces paroles de Smotrich s’ajoutent à ses récentes déclarations de la semaine derniere, parmi lesquelles il a déclaré qu’accepter la proposition égyptienne serait une « capitulation humiliante » et que si Netanyahu décide d’agiter un drapeau blanc et d’annuler l’ordre d’occuper Rafah, le gouvernement n’aura pas le droit d’exister.
Cela s’ajoute au dernier rapport selon lequel la Turquie se joindrait au procès de l’Afrique du Sud contre Israël à La Haye, aux côtés de la Colombie et du Nicaragua, dont le président a déjà décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Israël.