Après la prière du vendredi à Al-Aqsa, des centaines de musulmans ont organisé une violente manifestation sur le mont du Temple contre le président français Emmanuel Macron. La police a dispersé la manifestation et trois participants ont été arrêtés.
Le président français est devenu la cible de la fureur organisée des organisations islamistes après avoir défendu les caricatures du prophète Mahomet en relation avec le récent attentat terroriste dans la banlieue de Paris. Le droit de se moquer de tout sanctuaire religieux est pour les Français l’une des principales conquêtes de la culture nationale, la contribution la plus importante de la France à l’histoire de la civilisation moderne. En défendant ce droit après le meurtre brutal d’un instituteur qui montrait des dessins aux étudiants du magazine Charlie Hebdo, le président Macron a exprimé les sentiments de l’écrasante majorité des citoyens de son pays – et les organisations islamistes n’ont pas laissé le «défi culturel» sans réponse. Macron a été déclaré « l’ennemi d’Allah » et le chef des forces mondiales du mal.
L’attentat terroriste d’hier dans l’église de Nice, commis par un jeune tunisien récemment arrivé en France, est devenu un nouvel acte de «guerre des civilisations». Le président Macron a annoncé que « la France est attaquée » et a multiplié les patrouilles de l’armée dans les rues de la ville. Outre les trois paroissiens poignardés d’une église de Nice, la victime d’un nouvel acte de guerre était un malade mental à Avignon, abattu par la police pour comportement menaçant. Ce soir, un prêtre a été le cible de balles en fermant son église à Lyon et le terroriste est toujours en fuite.
Dans les pays à majorité musulmane, des manifestations anti-françaises sont organisées quotidiennement, elles n’ont pas contourné Israël – des actions de protestation « en défense du prophète Mahomet » ont eu lieu à l’ambassade de France à Tel Aviv. Des drapeaux français sont également foulés aux pieds dans les territoires palestiniens et dans la bande de Gaza et ils jurent de ne pas épargner leur vie pour protéger l’honneur du prophète.