Le directeur de Human Rights Watch en IsraĂ«l doit quitter le pays avant le 1er mai aprĂšs avoir perdu son recours contre lâexpulsion.
Le tribunal de district de JĂ©rusalem a dĂ©clarĂ© mardi quâOmar Shakir, directeur de lâagence pour IsraĂ«l et la Palestine, avait soutenu le boycott dâIsraĂ«l. Une loi de 2017 interdit Ă IsraĂ«l ceux qui appellent publiquement au boycott du pays.
Lâappel de Shakir Ă©tait la premiĂšre contestation judiciaire de la loi.
Human Rights Watch a dĂ©clarĂ© que ni lui ni Shakir, en tant que son reprĂ©sentant, nâavait encouragĂ© le boycott dâIsraĂ«l.
Le ministĂšre de lâIntĂ©rieur avait constituĂ© un dossier de sept pages Ă lâappui de son ordonnance dâexpulsion contre Shakir. Une grande partie du dossier porte sur une pĂ©riode antĂ©rieure Ă la prise de fonction de Shakir Ă Human Rights Watch, y compris une grande partie de son temps Ă lâUniversitĂ© de Stanford.
Lorsque Shakir, originaire de Californie, a Ă©tĂ© nommĂ© Ă son poste en fĂ©vrier 2017, un visa de travail et un visa de tourisme lui ont Ă©tĂ© refusĂ©s. Il a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă entrer en IsraĂ«l un mois plus tard â le mĂȘme jour, la Knesset a adoptĂ© la loi interdisant lâentrĂ©e aux Ă©trangers qui appellent publiquement Ă boycotter lâĂtat juif ou ses colonies. Le mois suivant, il obtint un visa de travail.
En mai dernier, le ministĂšre a refusĂ© Ă Shakir un nouveau visa de travail et lui a ordonnĂ© de quitter le pays. Le tribunal de district de JĂ©rusalem a Ă©mis une injonction provisoire ordonnant au ministĂšre de lâIntĂ©rieur de permettre Ă Shakir de rester dans le pays jusquâĂ la   fin des procĂ©dures judiciaires.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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