Le Hamas a de nouveau trahi sa parole. Selon Nouvelles 14, l’organisation terroriste a violé plusieurs clauses de l’accord de cessez-le-feu, provoquant un vif débat au sein du gouvernement israélien. À Jérusalem, la tentation d’une riposte militaire immédiate est forte, mais la prudence domine. Selon des sources diplomatiques, Israël éviterait toute escalade afin de ne pas compromettre le plan Trump pour la paix actuellement en phase de déploiement.
Cette retenue stratégique reflète le dilemme israélien : comment répondre à la provocation sans ruiner un processus diplomatique fragile ? « Nous ne voulons pas saboter l’effort américain, mais nous ne pouvons pas non plus tolérer une nouvelle trahison », confie un haut responsable de la défense à Reuters. Les services de sécurité craignent qu’une frappe massive à Gaza n’entraîne une réaction en chaîne susceptible de bloquer la mise en œuvre du plan régional soutenu par Washington et Riyad.
Le cabinet de sécurité a ainsi décidé d’attendre les résultats des consultations entre Israël Katz, ministre de la Défense, et le chef d’état-major. Tsahal reste en alerte, prête à intervenir si les violations se multiplient. « Le Hamas teste notre patience, pas notre faiblesse », a déclaré un officier de haut rang .
En parallèle, la diplomatie israélienne s’emploie à maintenir la coordination avec l’administration Trump, qui pourrait autoriser une action militaire ciblée si l’organisation islamiste persiste à défier les clauses de désarmement.
Cette retenue n’est pas une faiblesse : elle illustre une maturité stratégique, où la sécurité d’Israël reste la priorité, mais sans sacrifier la fenêtre historique d’un nouvel ordre régional fondé sur la coopération israélo-arabe.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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