Beaucoup ont remarqué des contradictions dans le plan de paix concernant Jérusalem. D’une part, il a été annoncé qu’elle est «la capitale unique et indivisible d’Israël», d’autre part, que Jérusalem-Est (ou l’est de Jérusalem) sera la capitale d’un nouvel État palestinien.
En fait, le plan de 50 pages contient des clarifications que les Palestiniens n’ont certainement pas appréciées.
Pendant la deuxième Intifada, une clôture de sécurité a été construite à Jérusalem pour arrêter les attaques terroristes en cours dans les quartiers arabes. Cette clôture sépare plusieurs zones : Kafr Aqab, qui fait partie du Shuafat, et Abu Dis.
Le plan stipule que «cette barrière physique doit rester en place et doit servir de frontière entre les capitales des deux côtés. Jérusalem restera la capitale souveraine de l’État d’Israël et devrait rester une ville indivisible. La capitale souveraine de l’État de Palestine sera située dans la partie de Jérusalem-Est, située dans toutes les zones à l’est et au nord de la barrière de sécurité existante. »
La nouvelle capitale s’appellera Al-Quds, ou au choix de la partie palestinienne.
Les résidents arabes qui se trouvent hors du «mur» peuvent choisir entre trois options :
- devenir citoyens d’Israël
- devenir citoyens de Palestine
- maintenir le statut de résidents permanents d’Israël, ce que beaucoup ont maintenant.
En fait, la quasi-totalité de Jérusalem-Est passe officiellement sous la juridiction d’Israël, ce qui a déjà provoqué une vive opposition à l’autonomie.