. (Ilana Gold/WCBS-TV via AP)

Dans cette capture d’écran de la vidéo fournie par TV-WCBS, l’espion condamné Jonathan Pollard, à gauche, arrive au tribunal fédéral à New York avec sa femme, Esther, lors de l’enregistrement à un bureau de probation, quelques heures après avoir été libéré de prison le vendredi 20 novembre 2015.

C’est l’aboutissement d’une affaire d’espionnage extraordinaire qui a compliqué les relations israélo-américaines depuis 30 ans et qui est devenu une monnaie d’échange périodique entre deux alliés.
Jonathan Pollard parlera aux dirigeants juifs la semaine prochaine. Il a reçu un bracelet de surveillance selon le Forward.

Pollard parlera aux membres de la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines à New York, selon le Forward.

Lors de cette réunion, au Congrès démocratique de New York, il y aura Jerry Nadler et Eliot Engel. La réunion examinera, en partie, les efforts pour alléger les conditions de la libération de Pollard, à laquelle les membres du Congrès ont été activement impliqués.

L’avis de la réunion ne figure pas sur la Conférence du site Web des présidents. La Conférence des présidents a informé les organisations membres de l’événement par téléphone plutôt que par Email comme il le fait habituellement.

Malcolm Hoenlein, vice-président exécutif de la conférence n’a pas répondu à l’invitation à cette réunion.

Pollard vient d’être libéré de la prison fédérale en Novembre après avoir été condamné à perpétuité, il a purgé une peine de 30 ans pour espionnage pour Israël.

Les conditions restrictives pour cinq ans et la libération conditionnelle de Pollard, comprennent le port d’un bracelet électronique à la cheville avec suivi GPS et la surveillance de son ou ses ordinateurs de tout employeur.

Il est également confiné à son domicile de New York entre 19 heures et 7 heures. Selon ses avocats, Pollard demande un assouplissement des restrictions qui portent atteinte à sa capacité à observer le shabbat juif et certains jours fériés, et pourrait lui empêcher de conserver un emploi.

Les avocats de Pollard ont demandé à la Cour de district américaine du district sud de New York de faciliter ses conditions de libération conditionnelle.

Les agents de probation ont convenu de prolonger les heures de couvre-feu de Pollard et lui a offert un bracelet GPS qui ne nécessite pas des recharges fréquentes pour le Shabath. Lors d’une audience le mois dernier, la juge Katherine Forrest de la US District Court de Manhattan a renvoyé l’affaire Pollard à la Commission des libérations.