Jour de l’arrestation de Pollard aux Etats Unis il y a 29 ans.

Plusieurs dirigeants juifs ont annoncé que l’espion israélien emprisonné Jonathan Pollard refuse d’être libéré dans le cadre d’un accord qui impliquerait des concessions à Israël.

 

Cet accord qui serait actuellement considéré par le Secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comprend cinq éléments:

1- La liberté de Pollard avant  Pessah, qui commence le 14 Avril

2- La prolongation des  pourparlers actuels de paix israélo-palestinien jusqu’en 2015

3 – Les Palestiniens s’engageant à ne pas demander des mesures unilatérales à l’Organisation des Nations Unies

4- Israël devra procéder à la quatrième libération de 26 terroristes prisonniers palestiniens et devra libérer 400 autres prisonniers palestiniens « sans sang sur les mains »,y compris les femmes et les mineurs.

5-  Imposer à Israel, un gel des constructions des implantations israéliennes.

L’Organisation sioniste d’Amérique dont son président A. Klein a déclaré dans un communiqué mardi après-midi :

« Au cours des décennies, j’ai personnellement parlé avec Jonathan Pollard plus de 50 fois, le plus récemment, il y a quelques années. Il m’a également demandé à plusieurs reprises qu’il préfère la mort à sa libération si les responsables israéliens devront faire des concessions sur le terrain, ou envisager le gel des constructions de maisons juives en Judée / Samarie, afin d’obtenir sa libération. « 

Auparavant, le ministre israélien du logement Uri Ariel a déclaré à la radio militaire que les gens proches de Pollard lui ont dit que l’espion emprisonné s’oppose à ce que serait une « affaire honteuse » pour assurer sa liberté en échange de la libération de terroristes. Le Jerusalem Post, d’autre part, a cité des « sources bien placées » qui dit que Pollard serait libéré suite à un accord politique parce-que c’est le seul moyen pour le libérer.

Pollard, est actuellement dans sa 29e année en prison, c’est la seule personne dans l’histoire des États-Unis qui a eu une peine à perpétuité pour espionnage au profit de l’allié américain. L’anti-Defamation League et son directeur national Abraham. H. Foxman a déclaré dans un communiqué ce mardi, « Alors que le temps est venu pour la clémence, la libération de Pollard ne doit pas être liée à une éventuelle résolution du conflit israélo-arabe. »

« Nous espérons que l’administration Obama pensera à libérer Pollard pour des raisons humanitaires sans le voir comme une« monnaie d’échange »potentiel  pour continuer à négocier en l’absence d’un véritable engagement de la part des Palestiniens », a déclaré Foxman.

La libération de Pollard « ne doit pas être subordonnée à des concessions israéliennes après avoir purgé 25 ans de prison , plus que n’importe quel autre Américain condamné pour un crime similaire », a déclaré Klein ZOA.